Nous avons tous un lien personnel avec l’eau – c’est la force vitale qui nous fait vivre, qui circule entre nous et en nous, et qui façonne la terre.

L’objectif du plan canadien – la raison pour laquelle nous investissons du temps, des efforts et de l’argent pour le mettre en oeuvre – est de protéger le public et l’environnement, y compris l’eau.

La SGDN comprend l’importance de l’eau et la nécessité de la protéger pour les générations à venir. Cet engagement est au coeur de tout ce que nous faisons et est partagé avec les Canadiens et les peuples autochtones.

Dans le cadre de cet engagement commun, nous soutenons et investissons dans tout un ensemble de projets visant à faire progresser notre compréhension de l’eau, à contribuer à la conservation des espèces aquatiques et des habitats locaux, à fournir un soutien financier aux personnes pour améliorer leurs puits artésiens et à en apprendre davantage sur la conservation de l’eau et la préservation des berges.

Les deux sites envisagés pour l’établissement d’un dépôt géologique en profondeur éloigneraient davantage le combustible nucléaire irradié des étendues d’eau, y compris des Grands Lacs, par rapport aux endroits où il est actuellement en grande partie entreposé. La conception du dépôt emploie également un ensemble de cinq barrières naturelles et ouvragées qui se conjugueront pour confiner le combustible nucléaire irradié et l’isoler du public et de l’environnement, y compris l’eau.

En nous appuyant sur deux systèmes de connaissances – la science occidentale et le savoir autochtone – nous en apprenons tous davantage sur la mesure dans laquelle l’eau assure notre subsistance, sur la grande importance culturelle de l’eau pour les peuples autochtones et sur les liens personnels que nous avons tous avec l’eau.

La SGDN emploie et s’associe avec des personnes passionnées qui se consacrent à la protection de l’eau dans tous les domaines. Ensemble, nous nous tenons à l’écoute de l’eau pour en tirer des enseignements afin de mieux pouvoir toujours la respecter, la protéger et l’entretenir.

Notre engagement à protéger l’eau

Nous sommes des intendants de l’eau

L’eau est une formidable enseignante, qui a une voix et des choses à nous dire.

En collaborant avec les détenteurs du savoir autochtone, les aînés, les scientifiques, les professionnels de l’industrie, les responsables de la conservation, les jeunes et d’autres personnes encore, nous continuons à en apprendre davantage sur l’eau et nous pouvons ainsi échanger nos connaissances entre nous et avec d’autres personnes dans le monde.

Découvrez-en plus sur les personnes engagées qui sous-tendent nos efforts de protection de l’eau.

Joanne Jacyk

Joanne Jacyk

  • Intendante de l’eau
  • Gestionnaire, Programme environnemental, SGDN

Pour Joanne Jacyk, l’eau est une question de liens – tant sur le plan personnel que professionnel. Qu’elle fasse du kayak avec sa famille ou qu’elle écoute simplement la rivière s’écouler autour d’elle, c’est près de l’eau qu’elle se sent le plus centrée et équilibrée.

Dans le cadre de son travail en tant que responsable du programme environnemental à la SGDN, elle se consacre à la compréhension des connexions qui lient nos réseaux d’eau. Pour elle, apprendre continuellement comment l’eau circule dans notre environnement est le premier pas à faire pour pouvoir la protéger.

Visionnez la vidéo de Mme Jacyk pour en savoir plus sur la façon dont elle et son équipe mènent les programmes de surveillance environnementale afin de recueillir des données qui aideront à protéger les bassins versants.

Les intendants de l’eau de la SGDN :

• L'aînée Diane Longboat, Conseil des détenteurs du savoir autochtone

• Melissa Mayhew, SGDN

• Bob Hanner, Université de Guelph

• Jessica Perritt, Turtle Island Institute

• Eric Kremer, SGDN

• Alec Blyth, SGDN

Des systèmes de connaissances pour protéger l’eau : la science occidentale et le savoir autochtone

La science occidentale

Il y a un fort consensus scientifique selon lequel les dépôts géologiques en profondeur constituent la meilleure méthode pour protéger l’environnement – y compris l’eau – ainsi que le public pour les générations à venir.

Les deux sites envisagés pour un dépôt géologique en profondeur sont plus éloignés des grandes étendues d’eau que de nombreux sites actuels de stockage du combustible nucléaire irradié au Canada.

Le dépôt géologique en profondeur proposé confinera le combustible nucléaire irradié et l’isolera de l’eau et des milieux environnants au moyen de multiples barrières.

L’une de ces barrières est la roche elle-même. Cette roche se trouve à grande profondeur dans le sol – à une profondeur qui équivaut à peu près à la hauteur de la tour du CN – et est restée depuis des millions, voire des milliards d’années, essentiellement isolée de l’eau que nous voyons et utilisons.

L’argile de bentonite est une autre barrière. La bentonite est une matière dont l’étanchéité à l’eau a été démontrée. C’est une matière qui se gonfle au contact de l’eau, ce qui en fait un matériau très étanche. Elle est également très stable, comme le confirment les observations faites dans des formations naturelles vieilles de centaines de millions d’années.

Nous prévoyons également de recouvrir les conteneurs de combustible nucléaire irradié d’un fin revêtement de cuivre, qui aura les propriétés mécaniques nécessaires pour résister aux pressions exercées par les plus de 500 mètres de roche sus-jacente et par des glaciers de trois kilomètres d’épaisseur lors d’une future période glaciaire. Le cuivre est une matière naturelle qui est connue pour sa durabilité dans des conditions rocheuses profondes. Du minerai de cuivre pur a été extrait dans la région des Grands Lacs et des collectivités autochtones ont exploré des gisements de cuivre dans la même région depuis des milliers d’années, ce qui a permis de bâtir un important corpus de savoir local et traditionnel.

Le savoir autochtone

Les aînés et les détenteurs du savoir traditionnel autochtone nous ont dit que l’accès à l’eau et sa préservation sont particulièrement importants pour les peuples autochtones, qui ont voyagé sur ces eaux et ont survécu grâce à elles depuis des temps immémoriaux. Les connaissances qu’ils ont acquises permettent de mieux comprendre le processus utilisé par la SGDN pour choisir un site pour le stockage sûr et sécuritaire du combustible nucléaire irradié canadien.

Les peuples autochtones considèrent l’eau comme un lien vital entre nous et notre mère la Terre. Il est donc important que notre travail protège notre mère la Terre
et l’eau.

Dans la vision du monde des peuples autochtones, tout ce que notre mère la Terre a créé y compris l’eau, a un esprit et est considéré comme un être vivant. La SGDN comprend et respecte cette croyance importante, et nous sommes résolus à protéger l’eau et les collectivités qui l’entourent.

Nous travaillons avec les collectivités, y compris les détenteurs du savoir autochtone, pour faire en sorte que notre travail soit guidé par la responsabilité de protéger le public et l’environnement, y compris l’eau, et ce pour les générations à venir.


Notre investissement dans la protection de l’eau

Dans le cadre de notre engagement à protéger l’eau, nous investissons et soutenons un large éventail d’initiatives visant à faire progresser notre compréhension de l’eau, entre autres les projets suivants :