Le plan canadien

La sûreté du transport sous les projecteurs lors d’une présentation au Comité de liaison sur le nucléaire d’Ignace

Ceci est une photo d'un individu qui discute des propriétés d'un Colis de transport du combustible irradié avec un membre de la collectivité. (Photo prise avant la pandémie de COVID-19)

L’ingénieur en chef de la SGDN, Chris Boyle, explique les propriétés du Colis de transport du combustible irradié à une résidente de la collectivité. (Cette photo a été prise avant la pandémie de COVID-19, soit avant la mise en place des mesures de santé publique.)

July 22, 2021

Ignace, Ont.

Ceci est une photo d'un individu qui discute des propriétés d'un Colis de transport du combustible irradié avec un membre de la collectivité. (Photo prise avant la pandémie de COVID-19)

L’ingénieur en chef de la SGDN, Chris Boyle, explique les propriétés du Colis de transport du combustible irradié à une résidente de la collectivité. (Cette photo a été prise avant la pandémie de COVID-19, soit avant la mise en place des mesures de santé publique.)

Les spécialistes du transport de la SGDN ont récemment donné une présentation sur la planification du transport lors de la réunion du Comité de liaison sur le nucléaire d’Ignace (ICNLC) et ont abordé les sujets soulevés par les membres de la collectivité et d’autres personnes afin de démontrer que le combustible nucléaire irradié peut être transporté de façon sûre et sécuritaire au Canada.

 

Le transport du combustible nucléaire irradié des installations de stockage provisoire vers un dépôt géologique en profondeur fait partie du plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié. Le transport devrait commencer dans les années 2040, une fois que le dépôt géologique en profondeur sera en service.

 

Le principal objectif de la SGDN dans la mise en oeuvre du plan canadien est de protéger les personnes et l’environnement pour les générations à venir. Le bilan international en matière de transport du combustible nucléaire irradié est très solide. En plus de 50 ans, plus de 20 000 expéditions de combustible nucléaire irradié ont été effectuées dans le monde et aucune n’a causé de tort aux personnes ou à l’environnement découlant d’un rejet de matières radioactives. Cela est dû aux exigences réglementaires strictes qui doivent être respectées avant le début du transport.

 

Caitlin Burley, responsable de la concertation en matière de transport à la SGDN, a déclaré que la SGDN travaille avec les gens pour répondre à leurs questions et à leurs préoccupations concernant l’exposition aux rayonnements pendant le transport et les impacts des accidents potentiels.

 

« Un programme de travail pluriannuel rigoureux sur la sûreté du transport du combustible nucléaire irradié est en cours de planification. L’élaboration du programme tient à la fois compte des exigences réglementaires et des préoccupations que les gens expriment à mesure que nous les abordons sur ce sujet. Il est tout à fait naturel que les gens aient ces préoccupations, et nous nous efforcerons d’y répondre tant à ce stade précoce de la planification qu’au cours des 20 prochaines années que nous planifions. »

 

Mme Burley a fourni trois exemples d’études de cas d’accidents de transport impliquant des matières radioactives pour reconnaître que des accidents peuvent se produire, mais que les programmes, exigences et contrôles entourant ces accidents sont efficaces pour protéger les gens et l’environnement.

 

Darren Howe, conseiller stratégique en gestion des déchets à la SGDN, a déclaré que le programme de transport de la SGDN adopte une approche de défense en profondeur, ce qui signifie que des couches multiples et superposées de mesures de sûreté seront combinées pour protéger les gens et l’environnement. La première couche fondamentale de protection pendant le transport sera le colis de transport. Les colis de transport du combustible nucléaire irradié sont conçus et éprouvés pour assurer la protection des personnes et de l’environnement dans les conditions normales de transport et lors d’un éventuel accident.

 

Outre les exigences relatives à la conception et à la sûreté des colis, il existe un ensemble d’exigences opérationnelles, de programmes de qualité rigoureux et de pratiques exemplaires qui couvrent, entre autres, la formation des conducteurs, l’inspection des véhicules et des colis, la prise de décisions éclairées avant les expéditions et la surveillance des conditions avant le transport.

 

Yang Sui, ingénieur en conception de colis de transport du combustible nucléaire irradié à la SGDN, a parlé de la capacité de la SGDN à contrer les effets nocifs des rayonnements.

 

« Le colis qui contient le combustible nucléaire irradié pèse plus de 30 tonnes et a subi des épreuves extrêmes pour simuler les accidents les plus graves. Le conteneur n’a jamais été percé lors des épreuves. »

 

Ces épreuves consistent notamment à laisser tomber le colis d’une hauteur de neuf mètres sur une surface dure, puis à le laisser tomber sur un objet pointu, et enfin à le placer dans un feu complètement enveloppant de 800 degrés Celsius pendant 30 minutes. Le colis subit également une épreuve d’immersion dans l’eau à deux profondeurs différentes. Ces épreuves sont conçues pour simuler les contraintes subies pendant un accident grave. Des vidéos sont disponibles sur les tests de démonstration et les épreuves de sûreté.

 

Aujourd’hui, environ deux décennies avant le début du transport, il s’agit de faire en sorte que nous puissions être sûrs que, quel que soit le site choisi pour accueillir le dépôt, ce dernier disposera d’un plan socialement acceptable et techniquement sûr. Nous sommes conscients qu’au cours de la période de planification de 20 ans, de nombreuses questions et préoccupations concernant le transport devront encore être abordées.

 

Nous continuerons de solliciter les commentaires des Canadiens et des peuples autochtones sur le transport dans le cadre de notre élaboration du cadre de planification du transport et de notre programme continu de concertation.

 

À propos de la SGDN

 

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif qui met en oeuvre le plan canadien de confinement et d’isolement sûrs du combustible nucléaire irradié dans un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

 

Le plan canadien n’avancera que dans une région avec des hôtes informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble pour sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région d’Ignace et South Bruce, toutes deux en Ontario.

À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.