Au sujet de la SGDN

La SGDN poursuit notre démarche de réconciliation

Une personne offre une couverture à une aînée Autochtone.

« La réconciliation n’est pas un problème autochtone, c’est une opportunité canadienne », souligne Bob Watts, vice-président des relations avec les Autochtones et des programmes stratégiques à la SGDN.

June 21, 2021

Toronto, Ont.

Une personne offre une couverture à une aînée Autochtone.

« La réconciliation n’est pas un problème autochtone, c’est une opportunité canadienne », souligne Bob Watts, vice-président des relations avec les Autochtones et des programmes stratégiques à la SGDN.

La réconciliation importe. Comme Canadiens, pour favoriser la réconciliation, nous devons tirer des leçons des injustices du passé et nous efforcer d’y remédier et de collaborer à la création d’un avenir meilleur.

 

À la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN), nous nous sommes engagés à poursuivre notre démarche de réconciliation. Nous savons qu’il est essentiel de travailler avec les peuples autochtones, de tirer des enseignements du savoir autochtone et d’appliquer ces enseignements à notre travail pour réussir à mettre en oeuvre le plan canadien de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié.

 

À l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, nous reconnaissons les contributions importantes que les peuples et les enseignements autochtones ont apportées au projet. Et nous renouvelons notre engagement à l’égard de la réconciliation – en travaillant à réparer les torts historiques et à construire un avenir meilleur avec les peuples autochtones.

 

La Politique sur la réconciliation de la SGDN a été publiée en 2019 et constitue l’un des moyens pour nous de rendre des comptes au regard de cet engagement. En cette Journée nationale des peuples autochtones, la SGDN est heureuse de faire état des progrès accomplis et du travail qu’il nous reste à faire dans ce domaine.

 

L’année dernière, un Rapport sommaire de l'évaluation de référence sur les efforts de réconciliation, réalisé par Reciprocal Consulting, une société-conseil indépendante primée et dirigée par des Autochtones, a examiné la mise en oeuvre de notre Politique sur la réconciliation et a constaté que nous avions fait des progrès importants. En particulier, le rapport a souligné comment l’engagement de la SGDN à ce que tous nos employés reçoivent une formation de sensibilisation culturelle et sur la réconciliation a aidé les employés dans leur propre cheminement ainsi qu’à faire en sorte qu’ils envisagent leur travail sous l’angle de la réconciliation. Cette formation continue d’évoluer et de s’élargir afin que s’accroissent continuellement la compréhension et la sensibilisation de nos employés.

 

« J’ai constaté que la Politique sur la réconciliation de la SGDN permet de lancer des conversations avec les collectivités autochtones, indique Lise Morton, vice-présidente responsable de la sélection d’un site à la SGDN. Il ne s’agit pas seulement d’une déclaration que doit faire l’organisation. Nous devons, chacun et chacune d’entre nous, faire ce cheminement ensemble. En tant que membres de notre grande équipe, si nous ne reconnaissons pas les injustices du passé et ne travaillons pas à bâtir un avenir meilleur, nous ne pourrons pas commencer à construire une base solide avec les collectivités autochtones, et notre engagement n’aura été que de la poudre aux yeux. »

 

En date de juin 2021, 95 pour cent des employés de la SGDN ont suivi une formation de sensibilisation culturelle, 95 pour cent ont suivi notre formation RéconciliACTION (ou le premier volet de la formation sur la réconciliation), et 50 pour cent ont suivi le deuxième volet de la formation sur la réconciliation. Le troisième volet de la formation sur la réconciliation sera mis à l’essai à l’automne 2021, puisque notre programme de formation sur les relations avec les Autochtones continue d’évoluer, à la demande du personnel de la SGDN.

 

Mme Morton, qui s’est jointe à la SGDN en mars 2021, dit que sa participation à ces séances de formation « m’a apporté une toute nouvelle perspective, alors que je poursuis mon cheminement personnel vers la réconciliation ».

 

Nous travaillons également à l’évaluation des documents et des politiques internes de la SGDN pour nous assurer qu’ils sont à la hauteur des idéaux de notre Politique sur la réconciliation, et jusqu’à présent, plus de 20 de ces examens ont été réalisés.

 

« La Politique sur la réconciliation est essentielle au travail que mon équipe et moi-même faisons, non seulement avec les collectivités autochtones, mais aussi avec les collectivités non autochtones. Nous espérons que notre projet pourra renforcer et améliorer, d’une manière ou d’une autre, les relations entre ces collectivités », mentionne Mme Morton.

 

Le rapport de référence a également relevé des domaines et des perspectives d’amélioration. L’un des points clés est la nécessité de s’assurer que les collectivités avec lesquelles nous travaillons participent davantage à notre démarche, et un autre que nous devons en faire davantage pour nous assurer que notre Politique sur la réconciliation est appliquée par toute l’organisation et intégrée à notre culture.

 

Les cercles de partage mensuels, qui réunissent des employés autochtones et non autochtones afin qu’ils apprennent les uns des autres, constituent l’un des nouveaux moyens utilisés par la SGDN pour mieux intégrer les activités de réconciliation à l’ensemble de l’organisation. Nous avons également lancé un canal interne, appelé RéconciliACTION, à l’intention des employés qui utilisent Microsoft Teams. Il est tout particulièrement axé sur la communication des nouvelles, des réflexions et des jalons liés à notre démarche de réconciliation, sur l’intégration du savoir autochtone à notre travail et sur le partage des nouvelles et de la culture autochtones. Les employés de la SGDN font également part de leurs propres réflexions à ce sujet et des gestes qu’ils posent en faveur de la réconciliation. Nous travaillons de plus à l’organisation de deux événements de promotion de la réconciliation qui se tiendront dans nos collectivités hôtes potentielles.

 

La SGDN sait que la réconciliation exige un travail et une reddition de comptes soutenus, et notre politique vise à ce que nous évaluions continuellement nos efforts et à ce que nous apportions les ajustements nécessaires. Mais nous savons aussi qu’il s’agit d’un parcours personnel pour chacun et chacune de nos employés, et notre rôle est de faciliter ce travail personnel et d’aider nos employés à appliquer ces connaissances dans tout ce qu’ils font.

 

« Le statu quo n’a pas servi les peuples autochtones et ne les servira pas mieux dans le futur. Si nous agissons de manière à préserver le statu quo, nous ne réussirons pas en tant qu’organisation. C’est certain. Voilà donc notre défi : changer la façon dont nous fonctionnons et nous préparer à réussir en travaillant à la réconciliation », indique Bob Watts, vice-président des relations avec les Autochtones et des programmes stratégiques à la SGDN.

 

À propos de la SGDN

 

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif qui a été chargée d’assurer le stockage sûr pour le long terme, et d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir, du combustible nucléaire irradié canadien.

 

Nous travaillons actuellement à mettre en oeuvre le plan canadien de confinement et d’isolement sûrs du combustible nucléaire irradié dans un dépôt géologique en profondeur. Ce plan est basé sur les commentaires reçus du public au fil des années, sur le savoir autochtone, sur le consensus scientifique international et sur les meilleures pratiques en vigueur dans le monde.

 

Le plan canadien n’avancera que dans une région avec des hôtes informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble pour sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région d’Ignace et South Bruce, toutes deux en Ontario.

 

Avec transparence et de manière responsable, la SGDN travaille étroitement avec des collectivités, tous les ordres de gouvernement, les autorités réglementaires nationales et internationales, les peuples autochtones, l’industrie, le milieu universitaire et les organisations de la société civile.

 


À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.