Lorsque les grappes de combustible nucléaire irradié sont retirées d’un réacteur, elles sont placées dans des piscines remplies d’eau, où leur chaleur et leur radioactivité décroissent. Au bout de sept à 10 ans, les grappes sont placées dans des conteneurs, des silos ou des voûtes de stockage à sec. Le stockage à sec est une technologie éprouvée qui est utilisée dans le monde depuis les années 80.
Les conteneurs de stockage à sec sont faits de béton renforcé de haute densité d’une épaisseur approximative de 510 millimètres (20 pouces) et sont revêtus à l’intérieur et à l’extérieur d’une plaque d’acier d’une épaisseur de 12,7 millimètres (un demi-pouce). L'épaisseur du béton fournit une barrière efficace contre les rayonnements.
La durée de vie minimale prévue des conteneurs de stockage à sec est de 50 ans. Ils font l’objet d’une surveillance active et les études indiquent que si des travaux d’entretien et d’inspection sont périodiquement réalisés, ces conteneurs peuvent être utilisés en toute sûreté pour des périodes beaucoup plus longues encore. Ce qui se produira au bout de ces 50 ans dépend de plusieurs facteurs, dont l’échéancier de mise en oeuvre de la Gestion adaptative progressive. La durée de vie des conteneurs pourrait être prolongée ou le combustible irradié pourrait être remballé. S’il est remballé, la conception du conteneur pourrait dépendre des dispositions de transport et de stockage permanent.
Bien que la radioactivité du combustible irradié diminue avec le temps, sa toxicité chimique persiste. Le combustible irradié continuera de poser un danger pour la santé pendant des centaines de milliers d’années. Il nécessite par conséquent une gestion responsable.
Bien que la radioactivité du combustible irradié diminue avec le temps, sa toxicité chimique persiste. Le combustible irradié continuera de poser un danger pour la santé pendant des centaines de milliers d’années. Il nécessite par conséquent une gestion responsable.
Le combustible nucléaire irradié canadien est actuellement entreposé en toute sûreté dans des installations d’entreposage provisoire autorisées. Ces installations se trouvent sur les sites des réacteurs nucléaires, en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick, et sur les sites d’Énergie atomique du Canada limitée, au Manitoba, et des Laboratoires de Chalk River, en Ontario.