Le plan canadien

Communiqué de presse : La SGDN publie son second Document de discussion – Poursuite d’un dialogue avec le public

The NWMO

May 1, 2004

Toronto

The NWMO

TORONTO, 1er mai 2004 – La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) propose un cadre pour évaluer les options pour la gestion à long terme du combustible nucléaire irradié canadien. Ce cadre, enraciné dans les valeurs et considérations éthiques des Canadiens, et orienté par les conseils des experts techniques, est présenté dans Les options et leurs implications, le second document de discussion de la SGDN, lequel est rendu public aujourd’hui.

À mi-parcours dans la phase d’étude de trois ans de la SGDN, ce document de discussion jalon propose des nouvelles pistes de discussion sur la façon dont le Canada devrait gérer son combustible nucléaire irradié dans le futur en :

  • faisant état de ce que la SGDN a appris des citoyens et experts jusqu’à maintenant;
  • décrivant les différentes options de gestion étudiées;
  • décrivant comment le cadre qui sert à les évaluer a évolué;
  • présentant une évaluation préliminaire des options aux fins d’une discussion publique.

Après de nombreux échanges avec des spécialistes, des parties prenantes et le public, ainsi qu’une évaluation préliminaire par une équipe multidisciplinaire, la SGDN considère qu’il est peu probable qu’une seule méthode technique puisse répondre parfaitement aux valeurs et objectifs jugés importants par les Canadiens en ce qui a trait à la gestion du combustible nucléaire irradié. Des compromis devront être trouvés. Toutefois, un large consensus existe sur certaines notions fondamentales.

« Peu importe les difficultés que posera le dialogue, l’inaction est inacceptable pour les Canadiens », affirme Mme Elizabeth Dowdeswell, présidente de la SGDN. « Les Canadiens nous ont clairement fait savoir qu’ils sont prêts à assumer la responsabilité de la gestion de ces déchets qui ont été produits pour satisfaire à leurs besoins énergétiques. Cependant, ils ne veulent pas lier les mains des générations futures. Ils souhaitent que celles-ci aient la possibilité d’utiliser d’autres méthodes en regard des progrès technologiques ou d’éventuels changements dans les attentes sociétales ».

Ayant réduit le nombre d’options à étudier, la SGDN estime qu’il reste encore beaucoup de travail à abattre avant qu’elle soit en mesure de conclure son évaluation et de formuler des recommandations. La SGDN invite les Canadiens à commenter la méthodologie qu’elle se propose d’utiliser pour comparer les diverses options de gestion et examiner les avantages et les inconvénients de chacune d’elles. Une campagne énergique de mobilisation sera lancée cet automne, dont une série de séances d’information et de dialogue qui se tiendront dans des collectivités de tous les coins du pays.

Les options et leurs implications, ainsi que le rapport de l’équipe d’évaluation, Évaluation des options, peuvent être consultés sur le site de la SGDN au www.nwmo.ca. Y est également affiché Action responsable, le rapport sur un dialogue national avec les citoyens, qui fait état de ce que les Canadiens tiennent pour important relativement à la gestion à long terme du combustible nucléaire irradié.

À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.