Le plan canadien

Des chercheurs de l’Université Carleton réalisent une étude sur le transport pour la SGDN

Des chercheurs de l’Université Carleton recueillent des données le long des routes canadiennes. Les estimations précédentes étaient basées sur des hypothèses génériques internationales concernant la durée, la distance et la fréquence d’exposition. Les chercheurs de l’Université Carleton ont considéré un large éventail de scénarios envisageables, touchant les gens vivant le long des itinéraires de transport, les piétons, les autostoppeurs, les équipes à bord des camions transportant le combustible nucléaire irradié et les chauffeurs et passagers de véhicules circulant à proximité des camions de transport.

Des chercheurs de l’Université Carleton recueillent des données le long des routes canadiennes.

May 3, 2016

Toronto, Ont.

Des chercheurs de l’Université Carleton recueillent des données le long des routes canadiennes. Les estimations précédentes étaient basées sur des hypothèses génériques internationales concernant la durée, la distance et la fréquence d’exposition. Les chercheurs de l’Université Carleton ont considéré un large éventail de scénarios envisageables, touchant les gens vivant le long des itinéraires de transport, les piétons, les autostoppeurs, les équipes à bord des camions transportant le combustible nucléaire irradié et les chauffeurs et passagers de véhicules circulant à proximité des camions de transport.

Des chercheurs de l’Université Carleton recueillent des données le long des routes canadiennes.

En collaboration avec des chercheurs de l’Université Carleton, la SGDN a récemment réalisé une évaluation détaillée de l’exposition radiologique qui pourrait résulter du transport du combustible irradié dans un Colis de transport du combustible irradié renforcé et blindé. Cette évaluation portait à la fois sur les membres du public se trouvant le long des itinéraires potentiels et sur les travailleurs du transport, et s’appuyait sur des données recueillies le long des routes canadiennes.

Dans chacun des cas, l’évaluation a permis de déterminer que les doses annuelles qui pourraient être reçues seraient considérablement inférieures à la limite de dose réglementaire pour le public, qui est de 1 millisievert par année.

« On peut interpréter les résultats en les comparant au temps qu’il faudrait passer à bord d’un avion à réaction en vol pour atteindre le même taux d’exposition à des rayonnements, explique Ulf Stahmer, ingénieur principal en matière de transport à la SGDN. Par exemple, si vous faisiez de l’autostop le long d’une route et que vous étiez exposé à six expéditions de combustible irradié, la dose que vous recevriez serait équivalente à la dose reçue pendant un vol d’une seconde. Ou, si vous étiez responsable d’assurer le contrôle de la circulation pour une équipe de construction routière et que vous étiez exposé à 260 expéditions de combustible irradié, la dose que vous recevriez serait équivalente à la dose reçue pendant un vol de huit minutes. »

Les estimations précédentes étaient basées sur des hypothèses génériques internationales concernant la durée, la distance et la fréquence d’exposition. Les chercheurs de l’Université Carleton ont considéré un large éventail de scénarios envisageables, touchant les gens vivant le long des itinéraires de transport, les piétons, les autostoppeurs, les équipes à bord des camions transportant le combustible nucléaire irradié et les chauffeurs et passagers de véhicules circulant à proximité des camions de transport.

À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.