Le plan canadien

Bob Watts souligne l’importance de l’acceptation sociale à un public international

L'image illustre Bob Watts le visage riant devant de grandes fenêtres avec une vue sur la ville.

December 1, 2017

Toronto 

L'image illustre Bob Watts le visage riant devant de grandes fenêtres avec une vue sur la ville.

Bob Watts, vice-président responsable des relations avec les Autochtones à la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN), vient de participer à la Conférence de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne, où il a été membre de la délégation canadienne. 

TD’une durée d’une semaine, la 61e Conférence générale de l’AIEA a porté sur le travail effectué dans plusieurs pays en ce qui concerne les sciences et la technologie, la sûreté, la sécurité, les garanties et la coopération technique dans le domaine nucléaire.

À l’occasion de la discussion en groupe animée par le Canada à laquelle M. Watts a participé, il a souligné l’importance essentielle de l’acceptation sociale à la réussite de la mise en œuvre du plan de gestion du combustible nucléaire irradié. « Le projet canadien de la Gestion adaptative progressive (GAP) ne sera mis en œuvre qu’en partenariat avec la collectivité intéressée, les collectivités des Premières nations et des Métis de la région et les collectivités voisines », a dit-il.”

Il ajoute que les facteurs principaux qui permettront à la SGDN de parvenir à ces résultats sont l’intégration du savoir autochtone, l’engagement étendu à long terme, le respect des Autochtones et des traités conclus avec eux, la recherche du bien-être de la collectivité, l’établissement de relations et le travail vers la réconciliation.

Après cette conférence, M. Watts a fait part des recherches entreprises par l’Université d’Ottawa expliquant pourquoi il est difficile de réussir à une acceptabilité sociale. « Les environnements sont complexes et les conditions sont changeantes », déclare-t-il. 

« Les environnements complexes sont ceux qui sont fondés sur les relations et, de ce fait, sur l’interconnectivité des gens aujourd’hui et dans le passé. » 

« En comprenant les relations, les problèmes liés à l’héritage et les spécificités locales, la SGDN ouvre la voie en ce qui a trait à l’intégration de la vision du monde autochtone. »

À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.