L'environnement et la sûreté

Un projet de recherche sur la corrosion mené en collaboration avec plusieurs universités reçoit une subvention du gouvernement de l’Ontario

Un groupe de gens observent une machine.

Des scientifiques de la SGDN et de l’Université Western visitent une installation nationale de recherche où des revêtements sont fabriqués et appliqués à des prototypes de conteneurs de combustible irradié.

May 1, 2018

Toronto

Un groupe de gens observent une machine.

Des scientifiques de la SGDN et de l’Université Western visitent une installation nationale de recherche où des revêtements sont fabriqués et appliqués à des prototypes de conteneurs de combustible irradié.

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a joué un rôle crucial, en compagnie de quatre universités ontariennes, dans l’obtention d’une bourse de recherche visant à étudier plus en détail la stabilité à long terme des conteneurs de combustible irradié destinés à un stockage à grande profondeur.

 

La nouvelle bourse d’excellence en recherche de 4 millions $ sur cinq ans octroyée par le Fonds pour la recherche en Ontario vient s’ajouter à des fonds déjà constitués par la SGDN et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada pour soutenir cette initiative multidisciplinaire.

 

« Ce projet nous permettra de mieux comprendre les interactions physiques et chimiques qui ont lieu entre les conteneurs et certaines espèces corrosives, les eaux souterraines, l’argile et les microorganismes présents, explique Mehran Behazin, chercheuse associée à la SGDN, spécialisée dans la corrosion et la microbiologie. Les recherches que nous menons sont essentielles pour démontrer la sûreté à long terme du dépôt géologique en profondeur. »

 

Neuf chercheurs universitaires de champs d’expertise divers – métallurgie, électrochimie, science de la corrosion, thermodynamique, hydrogéologie, minéralogie, microbiologie, chimie synthétique et modélisation informatique – collaborent à ce projet. Ils s’emploieront à mieux comprendre les interactions complexes qui peuvent se produire dans un dépôt au cours d’une période de centaines de milliers d’années. Le projet permettra également une meilleure communication entre les différents groupes de recherches et fournira une formation pour les nouveaux chercheurs.

 

Le projet sera chapeauté par M. Jamie Noël, professeur à l’Université Western, qui dirigera une équipe de chercheurs de l’Université de Toronto, de l’Université de Waterloo et de l’Université York.