L'environnement et la sûreté

Une étude de surveillance acoustique sur les chauves-souris débute dans la région de South Bruce

Tree with acoustic monitor attached

Capteur acoustique installé dans la région de South Bruce pour recenser les chauves-souris. L’enregistreur est placé à une hauteur accessible pour faciliter le remplacement des piles et des cartes de mémoire, et le microphone est placé à une hauteur de quatre à cinq mètres au-dessus du sol.

August 12, 2020

South Bruce, Ont.

Tree with acoustic monitor attached

Capteur acoustique installé dans la région de South Bruce pour recenser les chauves-souris. L’enregistreur est placé à une hauteur accessible pour faciliter le remplacement des piles et des cartes de mémoire, et le microphone est placé à une hauteur de quatre à cinq mètres au-dessus du sol.

En juillet, le Programme de conservation des chauves-souris (PCCSI) indigènes du Zoo de Toronto a installé des capteurs acoustiques à South Bruce et dans les environs pour permettre aux chercheurs d’étudier les chauves-souris et de soutenir les efforts de conservation des chauves-souris de la région.

La moitié des espèces de chauves-souris ont été officiellement déclarées en péril à cause de maladies, de la disparition de leurs habitats ou d’autres menaces. Le programme du Zoo de Toronto, qui porte sur les chauves-souris de l’Ontario, s’inscrit dans un effort international de conservation destiné à aider les chauves-souris à survivre aux dangers qui les menacent.

Les travaux menés dans la région de South Bruce ont été rendus possibles grâce au soutien de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN), qui s’est associée au Zoo de Toronto pour élaborer un programme de recherche visant à compléter les connaissances manquantes sur l’écologie des espèces de chauves-souris de l’Ontario.

« Cette recherche, rendue possible par notre partenariat fondé sur des valeurs communes relatives à la conservation des espèces et à la participation de la collectivité, enrichira nos études sur la biodiversité et contribuera à protéger l’environnement », souligne Melissa Mayhew, scientifique environnementale principale à la SGDN.

Les chauves-souris de l’Ontario emploient l’écholocalisation pour voler dans l’obscurité : elles trouvent leur chemin en écoutant l’écho de leurs cris. Ces sons se situent à des fréquences que l’oreille humaine est incapable d’entendre, mais les instruments de surveillance acoustique permettent aux chercheurs de les capter.

« L’équipement de surveillance que nous utilisons est conçu pour enregistrer ces fréquences aiguës », indique Toby Thorne, spécialiste des chauves-souris au Zoo de Toronto. « Le microphone est placé à quatre ou cinq mètres au-dessus du sol, soit à une hauteur où les chauves-souris volent et où le dispositif peut éviter en bonne partie les sons produits par les insectes qui vivent au niveau du sol. »

Le Zoo de Toronto a installé sept capteurs sur des propriétés appartenant à l’Office de protection de la nature de la vallée de la Maitland et de l’Office de protection de la nature de la vallée de la Saugeen, ainsi que sur des terres liées à la SGDN par des conventions d’option ou lui appartenant. Les capteurs sont allumés du coucher au lever du soleil et resteront en place jusqu’à la fin de l’automne.

Après avoir récupéré les données enregistrées par ces capteurs, les chercheurs utiliseront des logiciels spécialisés pour recenser les espèces de chauves-souris présentes et pour déterminer les activités qu’elles mènent. L’heure et la saison où un enregistrement est effectué indiquent souvent la nature de l’activité réalisée. Par exemple, les enregistrements captés en début de soirée laissent supposer que les chauves-souris nichent à proximité, alors que les enregistrements captés à l’automne indiquent que des chauves-souris migratoires pourraient être en train de voyager vers le sud pour y passer l’hiver.

Les résidents de la région peuvent aussi signaler toute activité de chauve-souris observée dans la région – notamment les chauves-souris qui nichent ou qui se trouvent à proximité de grottes – en envoyant un courriel à l’adresse bats@torontozoo.ca. De plus amples informations sont fournies à l’adresse chauve-souris.ca.

La SGDN et le Zoo de Toronto commenceront à transmettre les résultats de l’étude aux collectivités de la région de South Bruce dès 2021.

South Bruce est l’une des deux régions hôtes potentielles considérées pour l’établissement d’un dépôt géologique en profondeur de combustible nucléaire irradié.


À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.