Le plan canadien

Des scientifiques collaborent dans le cadre d’une rencontre virtuelle internationale d’échange de connaissances

Clockwise from top left: Mark Barnett (RWM), Vera Yin (NWMO), Charlotte Niccolls (RWM), Mark Gough (RWM), and Melissa Mayhew (NWMO) participate in the third virtual learning exchange session on environmental data management.

Dans le sens des aiguilles d’une montre, à partir du haut à gauche : Mark Barnett (RWM), Vera Yin (SGDN), Charlotte Niccolls (RWM), Mark Gough (RWM) et Melissa Mayhew (SGDN) participent à une troisième rencontre virtuelle d’échange de connaissances sur la gestion des données environnementales.

August 27, 2021

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Clockwise from top left: Mark Barnett (RWM), Vera Yin (NWMO), Charlotte Niccolls (RWM), Mark Gough (RWM), and Melissa Mayhew (NWMO) participate in the third virtual learning exchange session on environmental data management.

Dans le sens des aiguilles d’une montre, à partir du haut à gauche : Mark Barnett (RWM), Vera Yin (SGDN), Charlotte Niccolls (RWM), Mark Gough (RWM) et Melissa Mayhew (SGDN) participent à une troisième rencontre virtuelle d’échange de connaissances sur la gestion des données environnementales.

Le 24 juin 2021, des scientifiques de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) et de la société Radioactive Waste Management (RWM), basée au Royaume-Uni, ont organisé une rencontre virtuelle d’échange de connaissances sur la gestion des données environnementales. C’était la troisième fois que les deux groupes se rencontraient et ils ont poursuivi l’objectif qu’ils s’étaient fixé l’année dernière de mettre en commun leurs connaissances et de renforcer les liens entre ces organisations homologues.


« Ces séances d’apprentissage réciproque renforcent la collaboration et l’échange de connaissances à l’échelle internationale, souligne Melissa Mayhew, scientifique environnementale principale à la SGDN. Elles permettent de saisir à quel point nos travaux et ceux du RWM sur le stockage du combustible nucléaire irradié reposent sur un consensus scientifique et s’appuient sur l’expertise d’un réseau international de spécialistes de la recherche, du génie et des sciences. »

Ont participé à la séance virtuelle du 24 juin Melissa Mayhew et Vera Yin (agente technique adjointe) au nom de la SGDN, ainsi que Mark Gough (gestionnaire supérieur des évaluations environnementales), Charlotte Niccolls (gestionnaire principale des évaluations environnementales) et Mark Barnett (gestionnaire principal des évaluations environnementales) pour le compte du RWM.


RWM a amorcé la séance en présentant un exposé sur le thème de la science citoyenne : la collecte et l’analyse de données sur le monde naturel par des membres ordinaires de la collectivité, généralement dans le cadre d’un projet de collaboration avec des scientifiques. Différentes applications ont été abordées, notamment en ce qui a trait à leurs avantages et inconvénients ainsi qu’à la manière dont cette approche pourrait être utilisée dans le cadre du travail de l’organisation. Nos collègues de la SGDN ont fait part de leurs propres applications et expériences en matière de science citoyenne lors de la discussion qui a suivi.


La SGDN a ensuite offert une présentation sur le système de gestion des données environnementales (SGDE) qui est actuellement mis en oeuvre pour soutenir notre programme de surveillance environnementale de référence


Le SGDE aidera la SGDN à gérer dans un très court laps de temps un très grand volume de données provenant de différents types de personnes, par exemple des membres de la collectivité, des partenaires locaux ou des consultants. Il garantira également le contrôle de la qualité et facilitera l’échange rapide des données, un élément clé identifié par les membres des collectivités et les spécialistes techniques lors du processus de co-élaboration du programme de surveillance environnementale de référence. Mme Yin a présenté un des formulaires numériques qui seront utilisés pour remplacer les formulaires imprimés de collecte des données sur le terrain pour les études sur l’environnement physique et les études de référence sur la biodiversité. Après cet exposé, les deux groupes ont discuté des difficultés et des possibilités liées à la mise en oeuvre du SGDE.


« Les idées et les constatations que nous échangeons entre nous dans le cadre de ces séances d’apprentissage sont vraiment utiles pour notre travail, indique Mark Gough. Comme nous travaillons sur des projets qui auront un impact et des répercussions non seulement pour la génération actuelle, mais aussi pour plusieurs autres dans le futur, il est essentiel que nous mettions en commun nos expériences et nos meilleures pratiques respectives. »

La prochaine rencontre d’échange de connaissances aura lieu plus tard cette année.


À propos de RWM

Radioactive Waste Management (RWM) est une filiale à part entière de la Nuclear Decommissioning Authority (NDA), qui est un organe exécutif public non ministériel du ministère britannique du Commerce, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS, pour Business, Energy and Industrial Strategy). L’un de ses rôles est de mettre en oeuvre une solution permanente et sûre de gestion des déchets de haute activité du Royaume-Uni. Il a comme responsabilité d’assurer le stockage géologique des déchets radioactifs et de fournir des solutions de gestion à long terme dans ce domaine qui accorderont une place importante aux collectivités.


À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif qui met en oeuvre le plan canadien de confinement et d’isolement sûrs du combustible nucléaire irradié dans un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Le plan canadien n’avancera que dans une région avec des hôtes informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble pour sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2023 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région d’Ignace et South Bruce, toutes deux en Ontario.
À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des gardiens du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.