Au sujet de la SGDN

La présidente de la SGDN reçoit le prix Mentor of the Year pour se faire la championne des femmes dans les STIM

A photo of Laurie Swami

Laurie Swami, à qui Women in Nuclear (WiN) Canada a décerné le prix, en compagnie de Kiza Sauvé, directrice à la Commission canadienne de sûreté nucléaire, invite ses pairs à encourager la prochaine génération de femmes à faire carrière dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

September 27, 2022

Niagara Falls, Ont.

A photo of Laurie Swami

Laurie Swami, à qui Women in Nuclear (WiN) Canada a décerné le prix, en compagnie de Kiza Sauvé, directrice à la Commission canadienne de sûreté nucléaire, invite ses pairs à encourager la prochaine génération de femmes à faire carrière dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

Pour inciter davantage de femmes à faire carrière dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), les dirigeants d’aujourd’hui doivent soutenir par le mentorat la prochaine génération afin qu’elle considère les STIM comme un choix de carrière viable.

C’était l’un des messages transmis par Laurie Swami, présidente et chef de la direction de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN), lorsqu’elle a accepté le Prix de la mentore de l’année 2022 lors du congrès annuel de Women in Nuclear (WiN) Canada. Mme Swami a été reconnue pour le soutien qu’elle a activement apporté tout au long de sa carrière aux femmes et aux jeunes filles intéressées par les STIM.

En plus de promouvoir le mentorat à la SGDN, elle représente un modèle pour de nombreuses personnes dans l’industrie nucléaire. Elle est bien connue pour le temps qu’elle offre gratuitement afin de soutenir les femmes dans leur carrière et pour sa participation à des programmes tels que le programme de mentorat de WiN Canada, le programme Women for STEM de l’Université Ontario Tech et le programme de mentorat de l’Agence pour l'énergie nucléaire[BB1] .

Les femmes composent moins de 25 pour cent des personnes employées dans des domaines liés aux STIM et, selon Statistique Canada, même si 34 pour cent des Canadiens titulaires d’un diplôme en STIM sont des femmes, elles ne représentent que 23 pour cent des Canadiens travaillant dans le secteur des sciences et de la technologie.

« Nous devons encadrer les femmes pour qu’elles deviennent la prochaine génération de dirigeantes fortes et compatissantes — des dirigeantes qui peuvent faire avancer notre industrie au milieu de conditions sociales, environnementales et économiques changeantes », a souligné Mme Swami. « La diversité est importante — rassembler différentes visions du monde et expériences améliore notre travail. »

« J’ai personnellement bénéficié du mentorat de femmes avant-gardistes qui m’ont précédée dans le secteur nucléaire et j’espère que dans l’avenir encore plus de femmes feront carrière et deviendront des dirigeantes dans l’industrie nucléaire. »

Le mentorat est également essentiel à la réussite de la SGDN, puisque le plan canadien visant à assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié de notre pays au sein d’un dépôt géologique en profondeur est un projet multigénérationnel.

« Je suis fière de me considérer comme une STIMiniste, c’est-à-dire comme une personne résolue à promouvoir une plus grande diversité dans tous les domaines des STIM », a ajouté Mme Swami. « Cela est d’autant plus vrai à la SGDN. Plus de la moitié de notre conseil d’administration est composé de femmes et notre équipe de direction est très diversifiée, comptant plus de 40 pour cent de femmes et de membres de minorités visibles et des peuples autochtones. Mais nous pouvons toujours faire plus. »

Dans le cadre de son engagement à favoriser la diversité et à encadrer la prochaine génération de dirigeants dans l’optique de réunir un large éventail de visions du monde et d’expériences, la SGDN a signé l’Accord de leadership sur la diversité, l’équité et l’inclusion et l’initiative Parité d’ici 30. Ces engagements à faire progresser, à intégrer et à prioriser la diversité, l’équité et l’inclusion ont été signés par Mme Swami et d’autres membres de l’équipe de direction de la SGDN. Ces programmes ont comme objectifs l’équité salariale, la parité au sein des échelons supérieurs et l’égalité des chances pour les femmes dans le secteur de l’énergie propre d’ici 2030.

En plus de Mme Swami, qui est l’une des trois seules femmes à diriger une organisation nucléaire au Canada, l’équipe de la SGDN compte certaines des plus grandes spécialistes du secteur nucléaire, telles que Karine Glenn, directrice de l’évaluation d’impact, et Rebekah Wilson, coordonnatrice des efforts de réconciliation, qui ont animé des séances lors du congrès de WiN.

Karine Glenn, une ingénieure ayant plus de 20 ans d’expérience dans le secteur nucléaire, a présenté les points saillants des approches de concertation novatrices et primées mises en oeuvre par la SGDN pour élaborer la Stratégie intégrée pour les déchets radioactifs que doit adopter le Canada.

Rebekah Wilson, ainsi que l’aînée Diane Longboat et l’aînée Donna Augustine, qui sont membres du Conseil des aînés et des jeunes de la SGDN, ont animé un atelier interactif sur l’identité personnelle et la relation à la terre sous l’angle de la réconciliation.

La SGDN était également fière de commanditer le congrès WiN 2022 et a l’intention de continuer à soutenir les occasions de mentorat pour les femmes dans les STIM et ainsi à soutenir la prochaine génération de dirigeantes.


À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.