Au sujet de la SGDN

La SGDN souligne la Journée des langues autochtones

ReconciliationCeremony

Des membres de la SGDN assistent à une cérémonie de réconciliation.

March 31, 2023

Toronto, Ont.

ReconciliationCeremony

Des membres de la SGDN assistent à une cérémonie de réconciliation.

En cette Journée des langues autochtones, la Société de gestion des déchets nucléaires souhaite souligner la diversité des peuples autochtones sur notre mère la Terre, l’importance des langues autochtones et comment la reconnaissance des droits autochtones est inextricablement liée à la protection des générations futures.

Les langues autochtones sont diverses — au Canada, nous avons plus de 70 langues autochtones appartenant à 11 groupes linguistiques différents.

Les langues sont un élément fondamental de la culture, du patrimoine, d’un système de connaissance et de l’autodétermination. Plusieurs peuples et Nations autochtones ont entrepris de rétablir l’usage de leurs langues ancestrales pour leurs lois, leur gouvernance et leurs pratiques environnementales.

Conformément à notre engagement en matière de réconciliation, la SGDN établit des relations avec les collectivités des Premières Nations, métisses et municipales pour la mise en oeuvre du plan canadien de gestion sûre à long terme du combustible nucléaire irradié.

Manito Aki Inakonigaawin, la Grande loi de la Terre du Grand Conseil du Traité no 3, en constitue un bel exemple. Cette loi régit les relations qui existent entre la Terre et ses habitants. De nombreux éléments de cette loi découlent de notions fondamentales de l’anishinaabemowin et ne se traduisent pas facilement dans d’autres langues. La SGDN s’est engagée à travailler avec les Nations du Traité no 3 pour comprendre la loi Manito Aki Inakonigaawin et ce que nous devons faire pour la respecter. Pour en savoir plus sur Manito Aki Inakonigaawin, cliquez ici (en anglais).

De même, pour de nombreuses collectivités anishinaabées, les relations entre les gens, la terre, l’eau et l’environnement doivent être guidées par la philosophie Mino Bimaadiziwin — selon laquelle une belle vie se distingue par la façon dont on parle, pense et agit. Un principe important de cette philosophie est le lien qui nous unit à la langue et à la terre. La SGDN s’est également engagée à travailler avec la Nation ojibwée de Saugeen pour établir avec elle une relation fondée sur la philosophie Mino Bimaadiziwin.

Nous en sommes actuellement à la deuxième année de la Décennie internationale des langues autochtones des Nations Unies. Dans le cadre de son engagement à favoriser la réconciliation, la SGDN s’est engagée à respecter les langues autochtones et les systèmes de connaissances autochtones qu’elles véhiculent. Cet engagement sous-tend de manière fondamentale la démarche que nous suivons pour établir des relations avec les peuples autochtones pour mieux protéger l’environnement, l’eau, la faune et les gens dans le cadre de notre mise en oeuvre d’une solution pour la gestion à long terme pour le combustible nucléaire irradié canadien.

À propos de la SGDN


La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.


Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des gardiens du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.