Dernière mise à jour 7/9/2020
Des mesures sont prises pour protéger le public et les travailleurs contre les rayonnements et les autres dangers à toutes les phases de la gestion par la SGDN du combustible nucléaire irradié.
Les rayonnements sont une forme d’énergie qui est bien comprise et qui peut facilement être bloquée par un blindage composé de matériaux comme le béton, l’acier ou le plomb. Le combustible irradié sera uniquement manipulé et déplacé dans des colis blindés, et ce, très souvent au moyen d’un équipement télécommandé.
Le Canada s’est doté d’un robuste cadre de surveillance réglementaire pour régir la manutention du combustible nucléaire irradié. Lors du placement des grappes de combustible irradiées dans le dépôt, les travailleurs et le public seront protégés par une conception robuste. Cela comprend, par exemple, l’utilisation d’un blindage épais et de systèmes de ventilation surveillés, et le fait de réduire au minimum la mesure dans laquelle les grappes sont soulevées.
Une fois le combustible irradié placé dans le dépôt, le système à barrières multiples du dépôt garantira la sûreté continuelle et à long terme du public et des travailleurs.
La SGDN travaille avec des experts et des organisations canadiens et étrangers pour s’assurer qu’elle tient compte des dernières connaissances et innovations en matière de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié.
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Des plans et des procédures détaillées d’intervention d’urgence seront élaborés pour le dépôt en même temps qu’une évaluation des risques et un plan de gestion des risques couvrant les mesures de prévention, de préparation et d’intervention en matière d’urgence. Tous les travailleurs devront avoir reçu une formation sur les procédures d’intervention d’urgence, et un programme d’exercices d’urgence fera en sorte que les tous les travailleurs sauront ce qu’ils doivent faire en situation d’urgence.
Nous devrons fournir un plan d’intervention d’urgence à la Commission canadienne de sûreté nucléaire, à Transports Canada et aux autorités provinciales pour leur démontrer que des mesures et des procédures seront en place pendant tout le cycle de vie du projet. Nous devrons également faire en sorte que les organismes publics d’intervention d’urgence aient accès aux informations dont ils ont besoin.
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Dernière mise à jour 6/11/2020
Les rayonnements sont de l’énergie en mouvement. Nous sommes régulièrement exposés à de faibles doses de rayonnements de sources diverses, notamment dans le cadre de plusieurs de nos activités quotidiennes. Certains objets domestiques courants sont même faiblement radioactifs. Tous les rayonnements prennent la forme d’ondes électromagnétiques ou de particules à haute vitesse. Les ondes électromagnétiques ont une énergie, mais aucune masse, et comprennent notamment les microondes, les ondes radio, la lumière visible, les rayons X et les rayons gamma. Les particules à haute vitesse, elles, ont une énergie et une masse. Ce type de rayonnements inclut les neutrons, les particules alpha et les particules bêta. Une exposition excessive à des rayonnements peut être nocive pour les humains et d’autres objets vivants. Les rayonnements peuvent être ionisants ou non ionisants, selon l’effet qu’ils ont sur la matière. La chaleur, la lumière, les ondes radio et les microondes sont des exemples de rayonnements non ionisants. Comme exemples de rayonnements ionisants, on peut citer les rayons gamma, les rayons X et les particules alpha. L’exposition aux rayonnements peut être contrée par des barrières protectrices. Par exemple, une feuille de papier peut stopper les particules alpha. Une feuille d’aluminium peut arrêter les particules bêta. Les rayons gamma ont un pouvoir de pénétration beaucoup plus grand et doivent être confinés à l’aide de barrières denses. Le combustible nucléaire irradié émet des rayonnements. Il constitue un risque pour la santé et la sécurité s’il n’est pas géré adéquatement. Il est assujetti à de multiples niveaux de protection destinés à garantir la protection du public et de l’environnement.
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Dernière mise à jour 10/18/2016
Le combustible nucléaire irradié est un sous-produit de l’électricité produite dans une centrale nucléaire. Les centrales nucléaires canadiennes sont alimentées par des pastilles d’uranium scellées à l’intérieur de tubes de zirconium assemblés en grappes de combustible. Lorsqu’une grappe de combustible est utilisée pour produire de l’électricité, elle devient hautement radioactive et doit être gérée avec soin pendant une période très longue, voire indéfinie. Au Canada, le combustible nucléaire irradié est provisoirement géré de manière sûre dans des installations autorisées qui se trouvent sur les sites des réacteurs nucléaires. La SGDN est responsable de sa gestion à long terme.
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Lorsqu’on retire le combustible irradié d’un réacteur, il est hautement radioactif et doit être géré avec soin. Cette radioactivité diminue naturellement avec le temps. Initialement, la radioactivité décroît très rapidement. Toutefois, la radioactivité résiduelle (sans oublier la toxicité chimique) persistera et le combustible irradié posera un risque pour la santé pendant une très longue période. Il faudra approximativement un million d’années pour que la radioactivité diminue à un niveau équivalent à celui de l’uranium naturel.
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Les rayonnements peuvent être ionisants ou non ionisants. Les rayonnements ionisants prennent la forme de particules alpha et bêta, de neutrons ainsi que de rayons X et de rayons gamma. Les rayons ionisants ont suffisamment d’énergie pour pouvoir changer la composition des matières à leur niveau le plus fondamental, l’atome. Si les processus de réparation naturels du corps ne suffisent pas à contrer un niveau d’exposition donné, il pourrait en résulter une croissance incontrôlée de cellules (c.-à-d., un cancer) ou d’autres problèmes graves de santé. Les rayonnements non ionisants ne portent pas une énergie suffisante pour entraîner des changements au niveau atomique. La Commission canadienne de sûreté nucléaire offre un résumé utile et instructif sur les incidences des rayonnements sur la santé humaine. Le combustible nucléaire irradié contient des nucléides radioactifs qui peuvent émettre des rayonnements ionisants et son degré de radioactivité est le plus élevé lorsqu’on le retire du réacteur. Bien que sa radioactivité décroisse au fil du temps, le combustible nucléaire irradié présentera tout de même des risques pour une durée essentiellement indéfinie. Nous travaillons à intégrer des mesures visant à protéger le public et les travailleurs contre les rayonnements et les autres risques à toutes les phases de gestion du combustible nucléaire irradié. Cela comprend le transport sûr du combustible irradié depuis les installations où il est actuellement entreposé, son inspection et remballage dans les installations de surface et son stockage à long terme dans le dépôt géologique en profondeur.
Dernière mise à jour 9/5/2018
Le plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié prévoit son confinement et isolement au sein d’un dépôt géologique en profondeur. La sécurité du public et de l’environnement constitue la plus haute priorité du processus de sélection d’un site pour un dépôt. Nous devrons démontrer que tout site choisi sera apte à confiner et à isoler de manière sûre le combustible nucléaire irradié pour une très longue période. Le dépôt ne devra poser aucun risque plausible pour le public ou l’environnement. Le dépôt sera construit à grande profondeur sous terre, dans une formation rocheuse propice, laquelle devra satisfaire à des critères techniques de sélection afin que soit constitué un dossier de sûreté robuste. Cette approche est conforme aux meilleures pratiques internationales et est le fruit de plus de 30 années de recherche-développement-démonstration de technologies et techniques diverses. Le dépôt fait appel à de multiples barrières, qui comprennent la forme des déchets, les conteneurs, les matériaux de scellement et la formation rocheuse. Le système est conçu de façon à ce que la défaillance d’un élément ne compromette pas la sûreté de l’ensemble du système de confinement. Le projet fera également l’objet d’un processus rigoureux d’examen réglementaire, qui comprendra une évaluation environnementale et un examen préautorisation, afin de s’assurer que sa mise en oeuvre ne nuira pas à la sécurité du public ou de l’environnement. Une fois placé dans le dépôt, le combustible nucléaire irradié sera surveillé pendant une période prolongée.
Les types de rayonnements émis par le combustible nucléaire irradié sont les mêmes que ceux émis par les sources naturelles. Tous les rayonnements prennent la forme d’ondes électromagnétiques ou de particules à haute vitesse. Les ondes électromagnétiques ont une énergie, mais aucune masse, et comprennent notamment les microondes, les ondes radio, la lumière visible, les rayons X et les rayons gamma. Les particules à haute vitesse, elles, ont une énergie et une masse. Ce type de rayonnements inclut les neutrons, les particules alpha et les particules bêta. Le combustible nucléaire irradié émet les deux types de rayonnements, sous la forme de rayons gamma, de particules alpha et bêta et, dans une moindre mesure, de neutrons.
Pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs, le Règlement sur la radioprotection au Canada a fixé des limites relatives à la quantité de rayonnements que peut recevoir un travailleur du secteur nucléaire. Ce règlement fixe la limite de dose annuelle à 50 mSv par année et la dose maximale pour une période de cinq ans à 100 mSv. Avant que tout transport de combustible nucléaire irradié puisse être entrepris, nous devrons démontrer que nos opérations n’auront pas pour conséquences qu’un travailleur ou un membre du public soit exposé à un niveau de rayonnements dépassant les limites réglementaires. Une étude générique a été menée de la dose potentielle que recevront les travailleurs affectés au transport du combustible irradié au moyen du Colis de transport du combustible irradié. Les activités de transport évaluées dans cette étude comprenaient les activités menées par les travailleurs depuis le moment où la cargaison de combustible nucléaire irradié quitte l’installation provisoire d’entreposage jusqu’à son arrivée au site du dépôt. L’étude a démontré que les doses reçues par les travailleurs seront inférieures à la limite réglementaire de dose fixée pour le public, qui est de 1 mSv par année. Les camionneurs et les équipages des trains recevront une formation qui répondra aux exigences de sûreté et de sécurité du Règlement sur le transport des marchandises dangereuses. Les convois de combustible nucléaire irradié seront continuellement surveillés depuis un poste de commande centralisé et bénéficieront d’une escorte de sécurité.
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La Commission canadienne de sûreté nucléaire réglemente l’utilisation de l’énergie nucléaire et des matières radioactives afin de préserver la santé, la sûreté et la sécurité du public et de protéger l’environnement, y compris en établissant des limites réglementaires d’exposition aux rayonnements. La limite réglementaire pour un membre du public est de 1 millisievert (1 mSv) par an. La dose moyenne de rayonnements naturels reçue par chaque Canadien s’élève approximativement à 1,8 mSv par an. Une étude générique récente a été menée pour déterminer l’exposition potentielle des personnes situées le long des itinéraires de transport. Le colis utilisé était le Colis de transport du combustible irradié. L’étude portait sur les personnes résidant aux abords ou à proximité de l’itinéraire de transport, les personnes partageant l’itinéraire de transport et les personnes se trouvant à des arrêts routiers le long de l’itinéraire de transport. Selon cette étude, la dose annuelle reçue par ces personnes sera inférieure à la limite de dose réglementaire pour le public. Dans le cadre du processus d’homologation et d’octroi des permis nécessaires, et avant que toute expédition de combustible nucléaire irradié ne soit permise par les autorités de réglementation, nous devrons démontrer que les niveaux de rayonnements émis par les colis seront inférieurs aux limites imposées pour les colis de transport.
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