Le plan canadien

La SGDN joue un rôle de premier plan au congrès de la SNC

Image montrant trois personnes causant près d’une table à un kiosque de congrès.

Laurie Swami (à gauche) écoute parler un participant au 38e Congrès annuel de la Société nucléaire canadienne.

June 11, 2019

Saskatoon, SK

Image montrant trois personnes causant près d’une table à un kiosque de congrès.

Laurie Swami (à gauche) écoute parler un participant au 38e Congrès annuel de la Société nucléaire canadienne.

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a joué un rôle de premier plan lors du 38e Congrès annuel de la Société nucléaire canadienne (SNC), qui s’est tenu du 3 au 6 juin, à Saskatoon.

En plus de présider une séance plénière lors de la première journée du congrès, Laurie Swami, présidente et chef de la direction de la SGDN, a présenté un exposé dans le cadre d’un panel de discussion lors de la deuxième journée intitulé « Les événements récents dans le secteur nucléaire canadien ».

« Ma tâche, et celle de la SGDN, est de garantir la sûreté de la gestion à long terme du combustible nucléaire irradié, a-t-elle dit dans son allocution. Nous devons bien faire les choses non seulement pour la génération qui nous suit, mais également pour toutes les générations de Canadiens qui viendront par la suite. »

Le congrès de la SNC est une occasion annuelle pour ceux qui travaillent dans les diverses sphères de l’industrie nucléaire de se réunir et d’échanger des informations sur la science, la technologie et les applications de l’énergie nucléaire ainsi que sur les incidences sociétales de ce secteur d’activité.

« Notre recherche d’un site s’appuie sur tellement plus que des graphiques, des cartes, des forages et des formations rocheuses propices, souligne-t-elle. Elle s’appuie sur les gens – sur nos experts à la SGDN, mais aussi sur les milliers de personnes des municipalités et des collectivités des Premières nations et métisses en Ontario avec qui nous explorons les avenues possibles et tentons de trouver un site de prédilection. »

« Nous estimons qu’il en va de notre responsabilité – même avant qu’un site soit choisi – de ne pas seulement creuser la roche, mais également les liens qui unissent les collectivités. »

Mme Swami s’est dite confiante à propos de la sûreté technique du plan et a fait état des progrès réalisés par la SGDN. Elle a poursuivi en décrivant un certain nombre d’activités menées récemment par la SGDN, dont le forage de notre premier trou de sonde sur un site potentiel de dépôt dans le nord de l’Ontario, la signature d’ententes internationales d’échange de connaissances et l’élaboration de pratiques exemplaires avec nos partenaires de recherche.
À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.