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Le plan canadien

Quel est le plan canadien de gestion du combustible nucléaire irradié?
Le plan canadien de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié s’appelle la Gestion adaptative progressive (GAP).

L'approche, qui est à la fois une méthode technique et un système de gestion, est l’aboutissement de trois ans de dialogue avec des experts et le grand public. Elle est conforme aux pratiques exemplaires de gestion à long terme adoptées par d’autres pays dotés de programmes d’énergie nucléaire, tels que la Finlande, la France, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni.

L’aboutissement de la méthode technique est le confinement et l’isolement centralisé du combustible irradié canadien dans un dépôt géologique en profondeur établi au sein ou en périphérie d’une collectivité hôte informée et consentante possédant une géologie propice. La GAP comprend la mise au point d’un système de transport qui permettra d’acheminer le combustible irradié depuis les installations où il est actuellement entreposé jusqu’au nouveau site.

Le système de gestion comporte des étapes réalistes et gérables, chacune marquée par des points de décision explicites. Il permet une certaine flexibilité quant au rythme et à la manière de réaliser la mise en oeuvre et favorise la participation soutenue du public et des collectivités tout au long de sa mise en oeuvre.

La GAP est conçue pour satisfaire à des normes de sûreté rigoureuses dans tous les aspects de sa conception et de sa mise en oeuvre.
Comment le plan canadien se compare-t-il à ceux des autres pays?
L'approche canadienne est conforme aux meilleures pratiques adoptées ailleurs dans le monde. Presque tous les pays produisant de l’énergie nucléaire à une échelle commerciale prévoient construire des dépôts géologiques en profondeur pour gérer directement leur combustible irradié ou pour gérer les déchets hautement radioactifs issus de son retraitement.

Ces pays incluent les États-Unis, la Russie, la Suède, la Finlande, la Suisse, la Chine, le Royaume-Uni, le Japon, l’Allemagne, la France, le Canada, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Hongrie et d’autres.
Le plan prévoit-il aussi la gestion de déchets d’autres pays?
Non. La Loi sur les déchets de combustible nucléaire établit que le mandat de la SGDN consiste à gérer le combustible nucléaire irradié canadien. La Gestion adaptative progressive a été élaborée en concertation avec les Canadiens pour remplir ce mandat. Le plan a été recommandée par la SGDN et approuvée par le gouvernement du Canada en fonction de cette prémisse.
Comment le plan canadien de gestion du combustible nucléaire irradié a-t-il été élaboré?
La Gestion adaptative progressive est le fruit d’une étude menée pendant trois ans par la SGDN, soit de 2002 à 2005. Dans le cadre de cette étude, des milliers de citoyens, spécialistes et Autochtones de chaque province et territoire ont été consultés et un éventail d'approches de gestion ont été évaluées. Le plan s’appuie sur plus de 30 années de travaux de recherche, de développement et de démonstration technologiques et techniques menés au Canada et ailleurs dans le monde. Il est conforme aux meilleures pratiques internationales et est conçu pour répondre aux attentes exprimées par les Canadiens tout au long de l’étude.
Qu’adviendra-t-il du plan si la technologie évolue avant qu’il ait été mené à terme?
Le plan canadien, de par sa conception, est souple et pourra s’adapter aux nouveaux acquis technologiques, aux pratiques exemplaires internationales, aux besoins exprimés par le public, aux enseignements tirés du savoir autochtone ainsi qu’à l’évolution des politiques publiques et des attentes et valeurs sociétales. La mise en oeuvre de la Gestion adaptative progressive prendra plusieurs décennies. Compte tenu de l’échelle de temps considérée, il y aura de nombreuses occasions d’affiner et de réviser les plans.

La capacité du plan de s’adapter aux changements, le cas échéant, constituait un objectif commun, qui s’est dégagé d’un dialogue mené pendant trois ans avec des milliers de Canadiens concernant un plan de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié.

Plusieurs souhaitaient que le plan soit suffisamment souple pour que les générations futures puissent influer sur les décisions pendant les décennies que prendra sa mise en oeuvre. Plusieurs ont également souligné l’importance de concevoir le dépôt de façon à ce que le combustible nucléaire irradié puisse être récupéré afin de pouvoir tirer profit des progrès technologiques éventuels.

Nous nous sommes engagés à continuer d’apprendre pour appuyer nos décisions à chaque étape.
Que se passera-t-il si des centrales nucléaires alimentées par d’autres types de combustible sont un jour exploitées?
Dans le futur, les décisions que prendront les gouvernements provinciaux, les exploitants de centrales nucléaires et les autorités de réglementation concernant la production d’électricité d’origine nucléaire pourraient aboutir à une utilisation de différents types de combustible.

Le plan canadien de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié est suffisamment souple pour s’accommoder à différents types de combustible irradié le cas échéant. Si les exploitants de centrales nucléaires, les gouvernements et les autorités de réglementation prennent la décision d’employer un autre type de combustible, nous réexaminerons notre conception et notre dossier de sûreté et réviserons nos plans en consultation avec toutes les parties intéressées.

La quantité et le type de combustible irradié qui sera placé dans le dépôt pour la gestion à long terme seront convenus avec la collectivité dans le cadre d’un processus d'engagement ouvert et transparent. Ce processus s’appuiera sur les meilleures informations disponibles à ce moment. Y participeront les collectivités environnantes et tous ceux qui seront intéressés et potentiellement touchés.

Les processus d’examen réglementaire et les autorisations seront également basés sur un inventaire précis de combustible. Ils s’inscriront aussi dans un processus de consultation ouvert et transparent.

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Dépôt géologique en profondeur

Comment fera-t-on pour assurer la protection du public et de l’environnement?
Le plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié prévoit son confinement et isolement au sein d’un dépôt géologique en profondeur.

La sécurité du public et de l’environnement constitue la plus haute priorité du processus de sélection d’un site pour un dépôt. Nous devrons démontrer que tout site choisi sera apte à confiner et à isoler de manière sûre le combustible nucléaire irradié pour une très longue période. Le dépôt ne devra poser aucun risque plausible pour le public ou l’environnement.

Le dépôt sera construit à grande profondeur sous terre, dans une formation rocheuse propice, laquelle devra satisfaire à des critères techniques de sélection afin que soit constitué un dossier de sûreté robuste. Cette approche est conforme aux meilleures pratiques internationales et est le fruit de plus de 30 années de recherche-développement-démonstration de technologies et techniques diverses.

Le dépôt fait appel à de multiples barrières, qui comprennent la forme des déchets, les conteneurs, les matériaux de scellement et la formation rocheuse. Le système est conçu de façon à ce que la défaillance d’un élément ne compromette pas la sûreté de l’ensemble du système de confinement.

Le projet fera également l’objet d’un processus rigoureux d’examen réglementaire, qui comprendra une évaluation environnementale et un examen préautorisation, afin d’assurer la protection des gens et de l’environnement lors de sa mise en oeuvre.

Une fois placé dans le dépôt, le combustible nucléaire irradié sera surveillé pendant une période prolongée.
Quelles installations seront construites?
Le plan canadien de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié prévoit le confinement et l’isolement de ce combustible sur un site de dépôt. Les installations associées au projet comprendront :
  • Un Centre d’expertise qui soutiendra la mise à l’épreuve pluriannuelle du site. Celui-ci comprendra des galeries d’exposition qui serviront à montrer au public la technologie, la science et les efforts d'engagement sur lesquels s’appuie la mise en oeuvre du plan canadien;
  • Un dépôt géologique en profondeur où sera confiné et isolé à long terme le combustible irradié canadien;
  • Des installations de surface, y compris des dispositifs de sécurité, des laboratoires de contrôle de la qualité, des usines de production des matériaux de scellement et toutes les autres fonctions nécessaires au soutien de la réception et de l’entreposage sûrs des grappes de combustible irradié. Elles comprendront aussi des installations servant à remballer les grappes de combustible irradié et à les transférer dans le dépôt souterrain.
Où sera situé le dépôt?

Aucun site n’a encore été choisi.

Le plan canadien de gestion à long terme du combustible nucléaire irradié exige que le dépôt géologique en profondeur soit situé au sein d’une région avec un hôte informé et consentant et sur un site qui répond à des critères techniques et de sûreté rigoureux.

En 2010, la SGDN s’est engagée dans un processus de sélection d’un site pluriannuel visant à identifier un site propice pour l’établissement du dépôt géologique en profondeur et du Centre d’expertise connexe. Le processus est conçu pour s’assurer que le site choisi est sûr et sécuritaire et qu’il satisfait à toutes les exigences réglementaires ou les surpasse. Seuls les secteurs où des collectivités ont exprimé l’intérêt à en apprendre davantage sur le projet sont considérés.

Au fil du temps et d’études techniques et sociales de plus en plus détaillées et d'activités d'engagement, nous avons concentré notre attention sur les régions présentant le plus fort potentiel pour accueillir le projet en toute sécurité. À l'heure actuelle, deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.

Quel type de roche se prête à la construction d’un dépôt géologique en profondeur?
Le consensus international est que les formations de roche cristalline et de roche sédimentaire possèdent toutes deux des propriétés qui les rendent aptes à confiner et isoler de manière sûre le combustible nucléaire irradié. Ces deux types de formations rocheuses existent en Ontario, et chacun des sites potentiels restants possède des formations rocheuses cristallines ou sédimentaires.

Le processus de sélection d’un site et ses études de plus en plus détaillées garantiront que le site choisi est situé dans une formation rocheuse propice. La géologie du site doit satisfaire à tous les critères d’évaluation scientifique et technique établis pour assurer la protection à long terme des générations présente et à venir et de l’environnement.
Dans quel type de conteneur le combustible irradié sera-t-il placé dans le dépôt?
Le conteneur de combustible irradié constitue l’un des principaux barrières ouvragées d’un dépôt géologique en profondeur à barrières multiples. Les caractéristiques importantes de sa conception sont la résistance à la corrosion, la résistance mécanique, la forme, la capacité et la compatibilité avec les matériaux de scellement environnants.

Le modèle de conteneur de combustible irradié que nous envisageons actuellement est conçu pour une disposition latérale dans le dépôt. Ce conteneur particulier a une longueur de 2,5 mètres. Il peut contenir 48 grappes de combustible CANDU irradié (quatre étages de 12 grappes) au sein d’un panier d’acier inséré dans un tube d’acier au carbone qui est protégé par une couche externe revêtue de cuivre résistant à la corrosion.

Pendant combien de temps surveillerez-vous le combustible nucléaire irradié?
Les activités liées au transport, à la manutention et à la disposition du combustible nucléaire irradié dans le dépôt géologique en profondeur devraient s’effectuer sur une période approximative de 40 ans. Le dépôt fera l’objet d’une surveillance pendant toutes ces activités.

Une période de surveillance prolongée aura également lieu, laquelle pourrait durer plusieurs décennies (une période de 70 ans a été présumée à des fins de planification financière). Dans plusieurs décennies, la collectivité, en collaboration avec les autorités de réglementation, décidera de la forme que prendra cette surveillance et de sa durée.

Au terme de la période de surveillance prolongée, le déclassement et la fermeture de l’installation devraient prendre approximativement 30 ans. Les détails se rapportant à la surveillance post-fermeture seront déterminés en collaboration avec la société future concernée.

Informations supplémentaires

Guidé par la science. Fondé sur la connaissance. Engagé dans le partenariat.

Rapport triennal 2020-2022
Mise en oeuvre de la Gestion adaptative progressive 2023-27

Mise en oeuvre de la Gestion adaptative progressive 2023-27

Il s’agit du plan stratégique quinquennal de la SGDN pour orienter notre mise en oeuvre du plan canadien de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié.

Sélection d'un site

Comment le processus de sélection d’un site a-t-il été élaboré?
Le processus de sélection d’un site pour le dépôt géologique en profondeur reflète les idées, l’expérience et les meilleurs conseils d’un vaste échantillon représentatif de Canadiens qui ont participé à des dialogues menés sur une période de deux ans.

Les personnes et organisations intéressées ont exprimé en quoi consisterait pour eux un processus ouvert, transparent, équitable et inclusif. La SGDN s’appuie également sur l’expérience et les leçons tirées de processus de sélection de sites mis en oeuvre au Canada et ailleurs dans le monde.
Comment sera choisi un site unique optimal du dépôt?

Depuis 2010, nous prenons part à un processus pluriannuel dirigé par les collectivités qui vise à identifier un site où le combustible nucléaire irradié canadien pourra être confiné et isolé en toute sûreté dans un dépôt géologique en profondeur.

Des sites potentiels sont identifiés et évalués suivant une suite d’étapes amorcée lorsque des collectivités ont officiellement exprimé l’intérêt d’en apprendre advantage.

La sûreté et l’aptitude de tout site potentiel seront évaluées selon certains facteurs, tant de nature technique que sociale.

Le processus est dirigé par les collectivités. Il est conçu avant tout pour faire en sorte de choisir un site qui soit sûr et sécuritaire et qui soit situé au sein d’une collectivité hôte informée et consentante. Le processus doit satisfaire aux normes scientifiques, professionnelles et éthiques les plus rigoureuses.

 

Le projet n'ira de l'avant qu'avec la participation des communautés municipales et autochtones de la région et des communautés environnantes travaillant en partenariat pour sa mise en oeuvre.

Quelles régions participent au processus de sélection d'un site?

Deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.

Comment le secteur choisi profitera-t-il du projet?

Le plan canadien pour la gestion du combustible nucléaire irradié est un projet national d’infrastructure d’approximativement 22,8 milliards $ (en dollars de 2015). Il générera des retombées économiques considérables dans la région où le dépôt sera aménagé, y compris dans la collectivité qui a enclenché la participation de la région, dans les collectivités des Premières nations et métisses de la région, dans les municipalités environnantes et dans la province hôte.

 

Il s’agit d’un projet multigénérationnel qui sera développé et mis en oeuvre en plusieurs phases au cours d’une période de plus de 150 ans. Les incidences économiques incluront notamment de nombreux emplois directs, indirects et induits créés pour des scientifiques, des ingénieurs, des gens de métier et autres. La construction et l’exploitation du dépôt créeront de la richesse sous forme de profits d’entreprises et de revenus personnels dans tout le secteur d’établissement totalisant plusieurs centaines de millions de dollars.

Nous travaillerons avec les collectivités du secteur à promouvoir leur bien-être et à les aider à profiter des retombées qui s’harmonisent avec leur vision. Le projet pourrait par ailleurs venir augmenter certaines pressions sociales et économiques qui devront être soigneusement gérées pour assurer le bien-être et la viabilité à long terme du secteur. Nous travaillerons avec les collectivités pour savoir quelles formes d’aide seraient utiles, telles que la formation professionnelle, du logement abordable et des infrastructures.
Combien de temps faudra-t-il pour confirmer quel site accueillera le dépôt géologique en profondeur?
La SGDN a lancé le processus de sélection d’un site en mai 2010. Ce processus comprend un certain nombre d’étapes et chaque collectivité progressera à travers ce processus selon la cadence et la manière qui reflètent ses besoins et ses préférences, et selon le temps requis pour compléter le processus rigoureux de confirmation de la sûreté.

Afin d’orienter la planification du projet, nous avons établi des prévisions concernant l’échéancier des travaux que nous devons réaliser. Selon nos plans actuels, nous prévoyions que nous pourrons être en mesure de choisir un site de prédilection pour l’Étape 4 : Évaluations détaillées des sites vers 2024. Nous continuerons d’actualiser nos échéanciers à mesure que les travaux avanceront et que plus d’informations seront disponibles.

Au fil du temps, d’études techniques et sociales de plus en plus détaillées et d'activités d'engagement, il deviendra apparent quel région est le plus susceptible de pouvoir accueillir le projet en toute sûreté.
  • Le site choisi sera un lieu apte à confiner et isoler de manière sûre le combustible nucléaire irradié et à protéger à très long terme les gens et l’environnement.
  • Le projet doit être mis en oeuvre d’une manière qui favorise le bien-être ou la qualité de vie de la collectivité hôte.
  • Le projet n’ira de l’avant qu'avec la participation de la collectivité intéressée, des collectivités des Premières nations et métisses de la région et des collectivités voisines, travaillant ensemble à sa mise en oeuvre.
Comment la SGDN confirmera-t-elle le choix de la collectivité hôte consentante? Les résidents participeront-ils à la decision?
Nous mettons en oeuvre un processus de sélection d’un site qui progresse à l’initiative des collectivités et qui est conçu avant tout pour veiller à ce que le site choisi soit sûr et sécuritaire et qu’il soit accueilli par une collectivité hôte informée et consentante.

D’après les meilleures pratiques et l’expérience acquise dans ce domaine, un éventail de moyens s’offre à une collectivité candidate pour démontrer de façon convaincante son consentement à accueillir le projet. Ces moyens pourraient inclure un appui au projet dûment documenté, exprimé dans le cadre de discussions citoyennes ouvertes, d’un sondage téléphonique, de réunions ou de sondages en ligne ou d’un référendum en bonne et due forme.

De nouvelles approches pourraient aussi être proposées d’ici à ce qu’une décision doive être prise; ces approches pourraient notamment tenir compte de l’évolution des attentes sociétales et des processus décisionnels. Les collectivités seront encouragées à proposer des processus qui répondent à leurs besoins particuliers et qui permettent de démontrer clairement à la SGDN que le projet jouit de l’appui des citoyens.

À mesure que le processus de sélection d’un site évolue et que la participation des citoyens s’élargit aux collectivités des Premières nations et métisses et aux autres collectivités de la région, la nécessité d’établir un partenariat pour soutenir la mise en oeuvre du projet devient de plus en plus importante. Le projet n’ira de l’avant que dans le cadre d’une collaboration entre la collectivité intéressée, les collectivités des Premières nations et métisses de la région et les collectivités environnantes à sa mise en oeuvre.

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Rapports
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Nouvelles

L'eau

Comment la SGDN assurera-t-elle la protection des gens, de l’environnement, des terres agricoles et des bassins hydrographiques locaux?

La SGDN utilise les meilleures pratiques environnementales pour s’assurer que le projet sera mis en oeuvre d’une manière qui protégera les personnes, les terres agricoles et les zones environnementales fragiles telles que les bassins versants et les milieux écologiques sensibles.

Nous sommes en train de nous associer avec les propriétaires fonciers, des offices de protection de la nature et d’autres organisations intéressées pour mener des études de référence et des recherches afin de comprendre le système écologique naturel de la région, notamment les eaux de surface, les eaux souterraines, le sol, l’air, les zones humides, ainsi que la faune et les espèces en péril. Ces études éclaireront notre travail d’atténuation et d’élimination des effets négatifs potentiels du projet, qui s’effectuera en utilisant les meilleures technologies et pratiques d’exploitation.
                                                                                                                                            
L’environnement naturel fera l’objet d’une surveillance continue à toutes les phases du projet et les informations recueillies seront déclarées dans des rapports et communiquées de façon ouverte et transparente.

Ce projet sera également assujetti à un processus d’examen réglementaire comprenant une évaluation environnementale et un examen préalable à l’autorisation, le but étant de vérifier qu’il pourra être mis en oeuvre d’une manière qui protégera les gens et l’environnement. Selon notre calendrier de planification, nous prévoyons actuellement que le processus d’examen réglementaire devrait prendre approximativement 10 ans.

Comment l’isolement du combustible nucléaire irradié à 500 mètres de profondeur empêchera-t-il l’eau d’être contaminée?

La protection de l’eau est un objectif que nous partageons avec les Canadiens et les peuples autochtones, puisque nous avons tous un lien personnel avec l’eau. L’objectif du plan de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien est de protéger les gens et l’environnement, y compris l’eau, pour les générations à venir.

 

À la profondeur où le dépôt géologique en profondeur proposé sera construit. La roche hôte à cette profondeur est essentiellement déconnectée de l’eau à la surface depuis des millions, voire des milliards d’années. La roche agit également comme une barrière naturelle et fait partie du système à barrières multiples qui confinera le combustible nucléaire irradié dans le dépôt et l’isolera de la quantité très limitée d’eau présente dans la roche et dans le milieu environnant.
Comment la SGDN protège-t-elle les bassins versants locaux?

L’objectif du plan de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien est de protéger les gens et l’environnement, y compris les bassins versants, pour les générations à venir.

 

Un bassin versant est un territoire dont les eaux se déversent dans un plan d’eau en particulier.

 

Pour protéger les bassins versants, nous travaillons en association avec les propriétaires fonciers, les offices de protection de la nature et d’autres organisations intéressées pour mener des études de référence et de recherche afin de comprendre le système écologique naturel de la région, notamment les eaux de surface, les eaux souterraines, le sol, l’air, les zones humides, ainsi que les animaux et les espèces en péril. Ces études éclaireront notre travail d’atténuation et d’élimination des effets négatifs potentiels du projet et nous orienteront vers les meilleures technologies et pratiques d’exploitation.

 

Certaines de ces études et recherches comprennent :

  • L’évaluation de l’impact des changements climatiques pour en tenir compte dans la conception du dépôt. Nous nous attendons à ce que les changements climatiques entraînent une augmentation des précipitations, ce qui pourrait avoir un impact sur les bassins versants et provoquer des inondations ou d’autres événements climatiques extrêmes.

     

  • Installer des puits de surveillance des eaux souterraines peu profondes dans le cadre de nos activités de forage dans les collectivités hôtes potentielles pour nous aider à comprendre la géologie et les réseaux d’eaux souterraines jusqu’à une profondeur de 100 mètres sous la surface du sol.

     

  • L’échantillonnage de l’eau des lacs et des rivières pour nous aider à comprendre comment l’eau s’écoule des bassins versants vers ces plans d’eau et comment elle interagit avec le milieu environnant.

L’environnement naturel fera l’objet d’une surveillance continue pendant toutes les phases du projet et les informations recueillies seront déclarées et communiquées de façon ouverte et transparente.

 

À long terme, les bassins versants et l’environnement environnant seront protégés par le système à barrières multiples qui confinera et isolera le combustible nucléaire irradié dans le dépôt.

 

Ce projet sera assujetti à un processus d’examen réglementaire, qui comprendra une évaluation environnementale et un examen préalable à l’autorisation, pour garantir qu’il pourra être mis en oeuvre d’une manière qui protégera les gens et l’environnement, y compris les bassins versants locaux.

Comment les ressources en eau potable seront-elles protégées?

L’objectif fondamental du projet est de protéger les gens et l’environnement, y compris les sources d’eau potable. Cet engagement s’incarne dans les principes directeurs qui guident notre processus de sélection d’un site, lesquels ont été élaborés en concertation avec les Canadiens et les peuples autochtones. La protection de l’eau fait partie intégrante de tout ce que nous faisons.

 

À la profondeur où le dépôt géologique en profondeur proposé sera construit, il y a très peu d’eau et celle qui est présente se déplace très lentement. La roche hôte à cette profondeur est essentiellement déconnectée de l’eau à la surface — y compris de l’eau potable — depuis des millions, voire des milliards d’années.

 

La roche agit également comme une barrière naturelle et fait partie du système à barrières multiples qui confinera le combustible nucléaire irradié dans le dépôt et l’isolera de la quantité très limitée d’eau présente dans la roche et dans le milieu environnant.
Que se passera-t-il si le combustible nucléaire irradié est exposé à de l’eau?

L’objectif du plan canadien — la raison pour laquelle nous investissons du temps, des efforts et de l’argent pour le mettre en oeuvre — est de protéger les gens et l’environnement, y compris l’eau.

 

Le combustible nucléaire irradié est une matière solide stable. Les pastilles de combustible sont fabriquées à partir de poudre de dioxyde d’uranium, qui est cuite dans un four pour produire une céramique dure et de haute densité. Comme toutes les céramiques, ce matériau ne se dissout pas facilement dans l’eau.

 

Malgré cela, dans le dépôt proposé, le combustible nucléaire irradié sera isolé à grande distance de l’eau à l’aide d’une série de barrières ouvragées et naturelles que nous appelons le système à barrières multiples. Ce système est conçu pour maintenir le combustible nucléaire irradié à l’intérieur du dépôt et l’eau à l’extérieur, afin que les deux n’entrent pas en contact l’un avec l’autre.

De nombreux travaux sont menés à South Bruce pour mieux comprendre les ressources en eau. Que recherchez-vous exactement dans l’eau?

La protection de l’eau, des gens et de l’environnement est très importante pour la SGDN — elle est au coeur de notre travail et nous partageons cet objectif avec les Canadiens et les peuples autochtones. Il est essentiel de comprendre l’eau, sa qualité, sa mémoire et ses chemins d’écoulement pour pouvoir prendre de bonnes décisions dans le cadre de notre travail.

 

En juillet 2021, la SGDN s’est associée à l’Office de protection de la nature de la vallée de la Saugeen (SVCA) pour étudier les ressources en eau de la région de South Bruce. Les informations recueillies aideront la SGDN et la SVCA à prendre des décisions qui permettront de protéger l’eau dans le cadre de notre projet.

 

Le programme surveillera le débit de l’eau et recueillera des échantillons d’eau de surface dans les rivières, les lacs et les milieux humides des sous-bassins de la rivière Teeswater et de la rivière Beatty Saugeen.

 

Les échantillons d’eau seront envoyés à des fins d’analyse à des laboratoires accrédités par la CALA. Ces analyses porteront sur :

  • La qualité générale de l’eau;
  • Les industries locales actuelles;
  • Les éventuels contaminants.

Voici les éléments pour lesquels l’eau sera analysée :

 

Niveau 1 (radionucléides naturels) : tritium, carbone 14, strontium 90, iode 129, césium 137 [et cobalt 60 et ruthénium 106 associés], activité α globale et activité β globale.

 

Niveau 2 (radionucléides naturels) : uranium-238, uranium-234, uranium-235, potassium-40, thorium-228, thorium-230, thorium-232 et radium-226

 

Niveau 2 (radionucléides artificiels) : chlore-36, cobalt-60, sélénium-79, ruthénium-106, neptunium-237, plutonium-238, plutonium-239, plutonium-240, plutonium-241, américium-241 et curium-244

 

Métaux : aluminium, antimoine, arsenic, baryum, béryllium, bismuth, bore, cadmium, césium, chrome (total, trivalent, hexavalent), cobalt, cuivre, fer, plomb, lithium, mercure, manganèse, molybdène, nickel, rhodium, ruthénium, samarium, sélénium, argent, strontium, thallium, étain, titane, uranium, vanadium, zinc et zirconium

 

Matières organiques : hydrocarbures aromatiques polycycliques, composés organiques volatils, composés organiques semi-volatils, hydrocarbures pétroliers, dioxines et furannes, polychlorobiphényles (totaux) et pesticides organochlorés

 

Nutriments et chimie générale : alcalinité, bicarbonate, bromure, calcium, carbonate, chlorure, cyanure, fluorure, hydroxyde, magnésium, pH, potassium, sodium, conductivité spécifique, sulfate, somme des ions, matières dissoutes totales (MDT), dureté totale, total des solides en suspension (TSS), turbidité, ammoniac sous forme d’azote, nitrate + nitrite, nitrate (NO3), carbone organique total (COT), carbone inorganique total (TIC), carbone organique dissous (COD), phosphore, azote total Kjeldahl (TKN), chlorophylle-a, demande biologique en oxygène (DBO), coliformes totaux et E. coli

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Le transport

Peut-on transporter le combustible nucléaire irradié en toute sûreté?
Le transport des substances radioactives est une pratique bien établie. Au cours des 50 dernières années, plus de 20 000 expéditions de combustible nucléaire irradié ont été effectuées dans le monde, par camion, par train et par bateau. Le Canada a démontré et continue de démontrer sa capacité à transporter de manière sûre du combustible irradié, ayant effectué des centaines d’expéditions depuis les années 60.
Comment le combustible nucléaire irradié est-il transporté?

Dans le monde, on transporte le combustible nucléaire irradié de manière sûre depuis 50 ans par camion, par train et par bateau. Au Canada, nous explorons les options routières et/ou ferroviaires pour le transport du combustible nucléaire irradié jusqu’au dépôt géologique en profondeur.

Combien de temps faudra-t-il pour transporter tout le combustible nucléaire irradié canadien jusqu’au site définitif?

Compte tenu de la quantité totale de combustible nucléaire irradié qui devrait être produite d’après les projections actuelles, le transport devrait prendre une quarantaine d’années, se terminant donc dans les années 2080.

Comment le transport du combustible nucléaire irradié est-il réglementé?
Le transport du combustible nucléaire irradié est réglementé par la Commission canadienne de sûreté nucléaire et par Transports Canada.

Les expéditions de combustible nucléaire irradié respecteront les garanties exigées par l’Agence internationale de l’énergie atomique en matière de sécurité.

Les opérations de transport répondront aux exigences fédérales, provinciales et locales en matière de sûreté et feront l’objet d’inspections de conformité.

Nous devrons démontrer aux autorités de réglementation la sûreté et la sécurité d’un système de transport avant que les expéditions de combustible irradié puissent commencer.
À quel point le colis utilisé pour transporter le combustible nucléaire irradié est-il résistant?

Les colis de transport de combustible nucléaire irradié sont conçus et éprouvés de façon à protéger le public pendant les opérations normales de transport ainsi que dans l’éventualité d’un accident. Avant de pouvoir être utilisé au Canada, tout colis de transport doit être certifié par la Commission canadienne de sûreté nucléaire pour répondre aux exigences réglementaires, qui incluent les normes internationales de sûreté, et doit résister à une collision violente, à un incendie et à une immersion.

 

Chaque épreuve est conçue pour démontrer que le colis est capable de résister à des conditions d’accident sans laisser disperser son contenu. Afin de mesurer les effets cumulatifs sur la conception du colis de transport, les deux premières épreuves sont menées dans l’ordre qui entraînera le plus de dégâts au colis, suivies par l’épreuve thermique. L’épreuve d’immersion est réalisée séparément et est conçue pour évaluer l’intégrité du colis sous pression. L’ordre et la nature des épreuves sont réputés correspondre à des scénarios d’accident de transport envisageables.


Nous évaluons le transport du combustible nucléaire irradié utilisant deux conceptions de colis :

Colis de transport du combustible irradié (CTCI)


Emballage de transport du conteneur de stockage à sec (ETCSS)

Transporte-t-on du combustible nucléaire irradié actuellement au Canada ou dans d’autres pays?
Le Canada a démontré et continue de démontrer sa capacité de transporter le combustible nucléaire irradié, ayant effectué des centaines d’expéditions depuis les années 60. On effectue actuellement au pays trois à cinq expéditions de combustible nucléaire irradié par camion chaque année. Le transport des substances radioactives est une pratique bien établie. Depuis 50 ans, plus de 20 000 expéditions de combustible nucléaire irradié ont été effectuées dans le monde par camion, par train ou par bateau.

Au Canada ou ailleurs dans le monde, aucune blessure grave, aucun problème de santé, aucun décès, ni aucune incidence environnementale se rapportant à la nature radioactive des substances transportées n’ont résulté du transport de combustible nucléaire irradié.