TORONTO, 1er janvier 2004 - La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) tient à ce que les Canadiens et les Canadiennes contribuent à orienter son étude de la gestion à long terme du combustible nucléaire irradié du Canada. La SGDN vient de publier son premier Document de discussion, Posons nous les bonnes questions? La gestion future du combustible nucléaire irradié du Canada. Ce rapport déterminant est une invitation à s’exprimer sur la démarche que l’organisme propose d’adopter pour évaluer les solutions de gestion des déchets de combustible nucléaire. On y décrit plusieurs méthodes techniques possibles, notamment les trois méthodes que la SGDN est tenue d’étudier, en plus de poser dix questions clés pouvant servir à leur analyse.
Au début de son mandat, la SGDN a demandé aux Canadiens et aux Canadiennes leur point de vue sur la démarche à adopter pour mener son étude et formuler ses recommandations. Ce document de discussion vise à faire le point avec réalisme en posant certaines questions aux Canadiens et Canadiennes : avons nous bien décrit le problème? Les méthodes de gestion à l’étude sont elles les bonnes? Posons nous les bonnes questions à leur sujet? Enfin, notre processus de prise de décisions est il compréhensible et pertinent?
« Nous voulons tenir les gens informés de nos progrès à toutes les étapes, de dire la présidente de la SGDN, Mme Elizabeth Dowdeswell. Notre démarche ouverte et transparente fournit aux Canadiens et aux Canadiennes une base d’information commune et compréhensible pour leur permettre de prendre des décisions éclairées sur cet enjeu public à la fois important et complexe. En rendant compte à intervalles réguliers de nos travaux et en donnant aux gens le temps de réfléchir aux enjeux et d’exprimer leur point de vue, nous nous assurons qu’il n’y aura pas de surprises lorsque nous soumettrons nos recommandations au gouvernement fédéral », ajoute t elle.
La SGDN a été créée par les propriétaires de déchets de combustible nucléaire en vertu des dispositions de la Loi sur les déchets de combustible nucléaire (2002). Aux termes de cette loi, la SGDN doit recommander au gouvernement du Canada un plan de gestion à long terme des déchets nucléaires. La Société compte remplir ce mandat en définissant une méthode de gestion qui soit socialement acceptable, écologiquement responsable, techniquement sûre et économiquement viable.
Plus de 1,7 million de grappes de combustible nucléaire irradié sont entreposées au Canada. Le niveau de radioactivité élevé de ces grappes exige une gestion rigoureuse pour faire en sorte qu’elles ne mettent pas en péril les personnes ou l’environnement. Les méthodes d’entreposage actuelles sont sécuritaires et bien réglementées et elles ont été autorisées par la Commission canadienne de sûreté nucléaire. Il s’agit toutefois de méthodes provisoires. À l’instar de beaucoup d’autres pays, le Canada s’emploie maintenant à élaborer une méthode de gestion à long terme.
La SGDN mettra à contribution un certain nombre de techniques de participation, y compris son site Web, pendant la durée de son étude. Les commentaires, les questions et les préoccupations soulevés serviront à orienter l’évaluation détaillée des options et seront pris en compte dans un autre document de discussion qui devrait être publié au milieu de 2004. La Société soumettra ensuite ses recommandations à un examen minutieux dans un rapport final préliminaire qu’elle publiera avant de présenter au ministre des Ressources naturelles du Canada en novembre 2005 le fruit de son étude accompagné d’un plan de mise en œuvre.
Le Document de discussion Posons nous les bonnes questions? La gestion future du combustible nucléaire irradié du Canada est disponible sur le site www.nwmo.ca.
-30-