Des scientifiques de la SGDN en Finlande pour visiter le projet de dépôt de combustible nucléaire irradié le plus avancé au monde

Chris Boyle (à gauche), directeur de l’ingénierie, et Mark Gobien (à droite), responsable de la section des modèles d’évaluation de la sûreté, tous deux de la SGDN, visitent le projet de Posiva, en Finlande, en compagnie d’Arto Laikari, un scientifique principal associé au projet.

Chris Boyle (à gauche), directeur de l’ingénierie, et Mark Gobien (à droite), responsable de la section des modèles d’évaluation de la sûreté, tous deux de la SGDN, visitent le projet de Posiva, en Finlande, en compagnie d’Arto Laikari, un scientifique principal associé au projet.

June 6, 2019

Île d’Olkiluoto, Finlande

Chris Boyle (à gauche), directeur de l’ingénierie, et Mark Gobien (à droite), responsable de la section des modèles d’évaluation de la sûreté, tous deux de la SGDN, visitent le projet de Posiva, en Finlande, en compagnie d’Arto Laikari, un scientifique principal associé au projet.

Chris Boyle (à gauche), directeur de l’ingénierie, et Mark Gobien (à droite), responsable de la section des modèles d’évaluation de la sûreté, tous deux de la SGDN, visitent le projet de Posiva, en Finlande, en compagnie d’Arto Laikari, un scientifique principal associé au projet.

Trois ingénieurs de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) ont survolé les océans Atlantique et Arctique au mois de mai pour se rendre en Finlande, où le premier au monde dépôt géologique en profondeur de combustible nucléaire irradié est en cours de construction.

 

Posiva est la société homologue finlandaise de la SGDN. Elle aussi a comme responsabilité de faire en sorte que le combustible nucléaire irradié soit géré en toute sûreté à long terme, c’est-à-dire de manière à protéger les gens et l’environnement. Pour y arriver, elle a opté pour la construction d’un dépôt géologique en profondeur sur l’île d’Olkiluoto, à environ 275 kilomètres au nord-ouest d’Helsinki.

 

Les projets de la SGDN et de Posiva diffèrent sur les plans de la conception et de l’ingénierie, mais les deux organisations peuvent apprendre beaucoup l’une de l’autre, considérant notamment que Posiva est déjà en train de construire un dépôt sur son site d’ONKALO, sur l’île d’Olkiluoto, où se trouvent également trois centrales nucléaires. Posiva travaille aussi à un projet de recherche de grande envergure – l’essai in situ de système à pleine échelle (FISST) – qui éclairera les efforts de gestion des déchets nucléaires menés ailleurs dans le monde.

 

« Ce qu’il y a de formidable à participer au projet FISST, c’est que le projet de dépôt géologique en profondeur de Posiva est celui qui en est actuellement au stade de développement le plus avancé, son permis de construction ayant été délivré en novembre 2015 », souligne Chip Lee, responsable de l’ingénierie des travaux miniers et d’aménagement du dépôt à la SGDN. Il vient tout juste de revenir d’un atelier, qui comprenait une visite du site d’ONKALO et une récapitulation de ce qui a été appris dans le cadre du projet FISST jusqu’à maintenant. « Comme il s’agit du premier essai de son genre à être effectué dans le monde, ONKALO est le seul site sur la planète où nous pouvions aller pour assister à ce type d’expérience et en tirer des enseignements. »

 

M. Lee se trouvait avec Chris Boyle et Mark Gobien, respectivement directeur de l’ingénierie et responsable de la section des modèles d’évaluation de la sûreté à la SGDN, ainsi qu’avec trois experts de la Société de gestion des déchets radioactifs du Royaume-Uni, qui participe aussi à l’expérience FISST. Il s’agissait du troisième volet d’une série de visites et d’ateliers entreprise en vertu d’un partenariat conclu entre Posiva et la SGDN.

 

M. Gobien a dit que la participation à l’essai FISST « …permettra à la SGDN de recueillir de nombreuses informations de qualité sur les défis qui devront être affrontés et les types de technologies qui fonctionnent ou qui ne fonctionnent pas dans un environnement souterrain. Il nous permettra aussi de tirer profit de l’expérience que les Finlandais ont acquise en construisant effectivement une installation de cette envergure. »

 

Dans plusieurs années, lorsque nous aurons choisi un site et que nous serons engagés dans le processus d’obtention des autorisations réglementaires, nous prévoyons aussi à la SGDN mener un essai d’emplacement semblable, a expliqué M. Gobien. Ce n’est qu’un exemple des nombreux moyens que prendront le programme canadien et les autres programmes semblables dans le monde pour tirer des leçons précieuses des travaux effectués par Posiva.

 

« La SGDN pourra certainement apprendre beaucoup des pratiques, des procédés et des procédures mis en oeuvre en Finlande. Les choses avancent à bon train dans ce pays, dit-il. La responsabilité assumée par les Finlandais en tant que chefs de file dans le monde est immense et il est tout à fait manifeste qu’ils souhaitent que ce projet réussisse, non seulement pour leur propre bien, mais aussi pour celui de tous. »