Protéger l’eau ensemble

L’objectif du plan canadien — la raison pour laquelle nous investissons du temps, des efforts et de l’argent pour le mettre en oeuvre — est de protéger les gens et l’environnement, y compris l’eau.

Notre engagement à protéger l’eau

La SGDN comprend l’importance de l’eau et la nécessité de la protéger pour les générations à venir. La protection de l’eau est au cœur de tout ce que nous faisons et est un engagement que nous partageons avec les Canadiens et les peuples autochtones.

Dans le cadre de cet engagement commun, nous soutenons et finançons tout un ensemble de projets qui font progresser notre compréhension de l’eau, contribuent à la conservation des espèces aquatiques et des habitats locaux, aident financièrement des personnes à améliorer leurs puits artésiens et participent aux efforts de conservation de l’eau et de préservation des berges.

Notre Déclaration sur l’eau

Depuis notre création en 2002, la collaboration avec les collectivités a toujours été au coeur de la planification de la SGDN. Au fil de discussions tenues avec les Canadiens et les peuples autochtones, la SGDN a identifié un thème commun parmi les questions que nous avons reçues, à savoir la manière dont le projet protégera l’eau. Parmi les divers moyens que nous avons utilisés pour souligner l’importance de ce travail, nous avons décidé de publier une Déclaration sur l’eau, qui explique que la raison d’être même du plan de gestion du combustible nucléaire irradié est de protéger les gens et l’environnement, y compris l’eau.

Déclaration sur l'eau de la SGDN

Documents

Déclaration sur l’eau

Déclaration sur l’eau

Lisez notre Déclaration sur l’eau complète ici.
Déclaration sur l’eau

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Deux systèmes de connaissances

Les deux sites envisagés dans le cadre du plan canadien éloigneraient davantage le combustible nucléaire irradié des grandes étendues d’eau, y compris des Grands Lacs, par rapport aux endroits où il est actuellement en grande partie entreposé. La conception du dépôt mise sur un ensemble de barrières qui se conjugueront pour confiner le combustible nucléaire irradié et l’isoler des gens et de l’environnement, notamment de l’eau. Le dépôt serait situé à une profondeur où la géologie est également déconnectée des bassins hydrographiques (en d’autres termes, de l’eau que nous voyons et utilisons), et ce depuis des millions ou des milliards d’années.

En nous appuyant sur deux systèmes de connaissances — la science occidentale et le savoir autochtone — nous en apprenons tous davantage sur la mesure dans laquelle l’eau assure notre subsistance, sur la grande importance culturelle qu’a l’eau pour les peuples autochtones et sur les liens personnels que nous avons tous avec l’eau. 

La science occidentale

Il y a un fort consensus scientifique selon lequel un dépôt géologique en profondeur constitue la meilleure méthode pour protéger l’environnement — y compris l’eau — ainsi que les gens pour les générations à venir.

Les deux sites envisagés pour un dépôt géologique en profondeur sont plus éloignés des grandes étendues d’eau que de nombreux sites actuels de stockage du combustible nucléaire irradié au Canada.

À la profondeur où le dépôt géologique en profondeur proposé sera construit, il y a très peu d’eau. Le dépôt confinera le combustible nucléaire irradié et l’isolera de l’eau et des milieux environnants au moyen de multiples barrières.

L’une de ces barrières est la roche elle-même. La roche située à la profondeur du dépôt — qui correspond à peu près à la hauteur de la Tour CN ou même davantage — est isolée des bassins hydrographiques. L’eau souterraine à cette grande profondeur a été essentiellement déconnectée de l’eau que nous observons en surface depuis des millions, voire des milliards d’années.

L’argile bentonitique est une autre barrière. L’argile bentonitique est une matière naturelle dont l’étanchéité à l’eau a été démontrée. C’est une matière qui se gonfle au contact de l’eau, une propriété qui la rend particulièrement imperméable. Elle est également très stable, comme le confirment les observations faites dans des formations naturelles vieilles de centaines de millions d’années.

Nous prévoyons également de recouvrir d’un fin revêtement de cuivre les conteneurs de combustible nucléaire irradié en acier, dont les propriétés mécaniques leur permettront de résister aux pressions exercées par les plus de 500 mètres de roche sus-jacente et par des glaciers de trois kilomètres d’épaisseur qui pourraient recouvrir le sol lors d’une éventuelle période glaciaire. Le cuivre est un matériau naturel reconnu pour être très durable dans les conditions géologiques qui existent à grande profondeur et pour sa résistance à la corrosion. La SGDN a publié des constatations qui démontrent que le revêtement en cuivre de nos conteneurs de combustible irradié est suffisamment robuste et épais pour résister à tout effet corrosif pendant plus de 1 000 000 d’années. Du minerai de cuivre naturellement pur a été extrait autour de la région des Grands Lacs. Les collectivités autochtones ont exploré des gisements de cuivre dans la même région pendant des milliers d’années et ont amassé des connaissances traditionnelles locales substantielles à leur sujet.

Le savoir autochtone

Les aînés autochtones et les détenteurs du savoir autochtone nous ont dit que l’accès à l’eau et sa préservation sont particulièrement importants pour les peuples autochtones, qui ont voyagé sur cette eau et ont survécu grâce à elle depuis des temps immémoriaux. Les connaissances qu’ils ont acquises permettent de mieux comprendre le processus utilisé par la SGDN pour choisir un site pour la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien.

Les peuples autochtones considèrent l’eau comme un lien vital qui nous unit à notre mère la Terre. Il est donc important que notre travail protège cette Terre Mère et l’eau. Dans la vision du monde que se font les peuples autochtones, tout ce que notre mère la Terre a créé, y compris l’eau, possède un esprit et est considéré comme un être vivant. La SGDN comprend et respecte cette croyance importante, et nous sommes résolus à protéger l’eau et les collectivités qui l’entourent.

Nous travaillons avec les collectivités, y compris les détenteurs du savoir autochtone, pour faire en sorte que notre travail soit guidé par la responsabilité de protéger les gens et l’environnement, y compris l’eau, et ce pour les générations à venir.

Comprendre l'eau et son rôle dans le plan canadien

Nous entretenons tous une relation personnelle avec l’eau. La SGDN emploie et s’associe avec des personnes passionnées qui se consacrent à la protection de l’eau dans tous les domaines. Ensemble, nous nous tenons à l’écoute de l’eau pour en tirer des enseignements afin de mieux pouvoir toujours la respecter, la protéger et l’entretenir.

Nous sommes des intendants de l’eau

En collaborant avec les détenteurs du savoir autochtone, les aînés, les scientifiques, les professionnels de l’industrie, les responsables de la conservation, les jeunes et d’autres personnes encore, nous continuons à en apprendre davantage sur l’eau et nous pouvons ainsi échanger nos connaissances entre nous et avec d’autres personnes dans le monde.

Rencontrez les intendants de l'eau de la SGDN

Bob Hanner

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) et l’Université de Guelph se sont associées pour lancer un programme conjoint de recherche sur l’ADN environnemental (ADNe) afin de mieux comprendre l’état de la biodiversité autour des sites potentiels de dépôt dans la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce.

Rencontrez Bob Hanner, intendant de l'eau et professeur de biologie intégrative à l'Université de Guelph

Intendants de l'eau de la SGDN : La recherche sur l'ADN environnemental de Bob Hanner

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) et l’Université de Guelph se sont associées pour lancer un programme conjoint de recherche sur l’ADN environnemental (ADNe) afin de mieux comprendre l’état de la biodiversité autour des sites potentiels de dépôt dans la région d’Ignace et à South Bruce.

Dans le cadre de ce programme, le laboratoire Hanner de l’Université de Guelph, ainsi que des spécialistes de l’environnement de la SGDN, recueilleront et analyseront des échantillons d’eau afin de mieux connaître les espèces aquatiques qui vivent dans les régions environnantes. L’analyse de l’ADNe est une technologie non invasive qui permet de détecter les espèces présentes en examinant l’ADN naturellement excrété par les animaux.

« Ce partenariat de recherche est passionnant, car il ne sera pas seulement utile à la SGDN ou à l’Université de Guelph, mais également à l’ensemble de la communauté scientifique, indique Robert Hanner, professeur de biologie intégrative à l’Université de Guelph. Les données que nous recueillons seront transmises à des bases de données mondiales afin que les projets futurs puissent bénéficier de nos constatations. »

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Recontrez Joanne Jacyk, intendante de l'eau et directrice de la sélection d’un site pour la région Ignace/Nord-Ouest

Intendants de l'eau de la SGDN: Surveillance environnementale de référence avec Joanne Jacyk

Pour Joanne Jacyk, l’eau est une question de liens — tant sur le plan personnel que professionnel. Qu’elle fasse du kayak avec sa famille ou qu’elle écoute simplement la rivière s’écouler autour d’elle, c’est près de l’eau qu’elle se sent le plus centrée et équilibrée.

Dans le cadre de son travail en tant que responsable du programme environnemental à la SGDN, elle se consacre à la compréhension des connexions qui lient nos réseaux d’eau. Pour elle, apprendre continuellement comment l’eau circule dans notre environnement est le premier pas à faire pour pouvoir la protéger.

Visionnez la vidéo de Mme Jacyk pour en savoir plus sur la façon dont elle et son équipe mènent les programmes de surveillance environnementale afin de recueillir des données qui aideront à protéger les bassins versants.

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