L'environnement et la sûreté

La SGDN et l’Université de Guelph inaugurent un partenariat de recherche novateur sur l’ADNe

Équipe de terrain au bord d'un lac.

Des équipes de recherche de la SGDN et de l’Université de Guelph effectuant des prélèvements d’ADNe plus tôt en 2021 dans la région d’Ignace.

October 4, 2021

Toronto, Ont.

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Équipe de terrain au bord d'un lac.

Des équipes de recherche de la SGDN et de l’Université de Guelph effectuant des prélèvements d’ADNe plus tôt en 2021 dans la région d’Ignace.

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) et l’Université de Guelph se sont associées pour lancer un programme conjoint de recherche sur l’ADN environnemental (ADNe) afin de mieux comprendre l’état de la biodiversité autour des sites potentiels de dépôt dans la région d’Ignace et à South Bruce.

 

Dans le cadre de ce programme, le laboratoire Hanner de l’Université de Guelph, ainsi que des spécialistes de l’environnement de la SGDN, recueilleront et analyseront des échantillons d’eau afin de mieux connaître les espèces aquatiques qui vivent dans les régions environnantes. L’analyse de l’ADNe est une technologie non invasive qui permet de détecter les espèces présentes en examinant l’ADN naturellement excrété par les animaux. Les données recueillies alimenteront le programme de surveillance environnementale de référence de la SGDN et permettront d’établir les conditions de base des écosystèmes.

 

« Les données que nous recueillons dans le cadre de notre partenariat avec l’Université de Guelph s’appuieront sur l’ensemble de nos connaissances actuelles sur les environnements locaux de la région d’Ignace et de South Bruce, explique Melissa Mayhew, scientifique environnementale principale à la SGDN. La protection de l’environnement commence par la collecte et l’interprétation de données qui nous permettent de connaître la biodiversité présente sur les sites de dépôt potentiels ainsi que la santé de ces espèces. L’utilisation de la technologie de l’ADNe complétera nos programmes de recherche traditionnels et nous aidera à identifier des espèces qui seraient autrement plus difficiles à détecter. »

 

Afin de surveiller les changements saisonniers, l’échantillonnage de l’ADNe se fera à différentes périodes de l’année, où les différentes espèces sont les plus actives. Les travaux ont commencé dans la région d’Ignace et devraient débuter dans South Bruce en 2022. Il s’agit du plus vaste projet d’ADNe entrepris à ce jour par le laboratoire Hanner de l’Université de Guelph.

 

« Ce partenariat de recherche est passionnant, car il ne sera pas seulement utile à la SGDN ou à l’Université de Guelph, mais également à l’ensemble de la communauté scientifique, indique Robert Hanner, professeur de biologie intégrative à l’Université de Guelph. Les données que nous recueillons seront transmises à des bases de données mondiales afin que les projets futurs puissent bénéficier de nos constatations. L’ADN environnemental est une technologie émergente qui est susceptible de faire progresser les inventaires de la biodiversité et de contribuer à la conservation des espèces aquatiques. »

 

Le programme de recherche a été conçu conjointement avec les collectivités locales et avec les autorités et des experts en conservation au cours d’une série d’ateliers afin de s’assurer que la SGDN surveille ce qui est important pour les résidents locaux et que le programme est conforme aux pratiques exemplaires et émergentes. Une fois la collecte des données terminée, les résultats seront communiqués aux collectivités respectives afin de les aider à prendre des décisions éclairées.

 

« Les collectivités nous ont dit très clairement que la collecte, l’interprétation et la communication de données fiables et transparentes étaient essentielles au succès du programme de surveillance environnementale de référence de la SGDN, souligne Mme Mayhew. L’établissement de partenariats avec des établissements de renom comme l’Université de Guelph est une façon pour nous d’atteindre cet objectif. »

 

Le programme de surveillance environnementale de référence couvre les éléments environnementaux comme les eaux de surface, les eaux souterraines peu profondes, l’air, le sol, les produits agricoles, les plantes et les animaux, ainsi que leurs habitats autour du site potentiel de dépôt et de la région environnante. Ce travail contribuera à l’éventuel processus d’évaluation d’impact que l’organisation amorcera une fois qu’un emplacement optimal unique aura été choisi pour un dépôt géologique en profondeur.

À propos du laboratoire Hanner de l’Université de Guelph

 

Le laboratoire Hanner est situé à l’Université de Guelph, au Collège des sciences biologiques, du Département de biologie intégrative.

 

L’Université de Guelph est une université axée sur la recherche et l’apprenant. Sa valeur fondamentale est la recherche de la vérité. Son objectif est de servir la société et d’améliorer la qualité de vie de la population grâce à l’érudition. Tant dans ses recherches que dans ses programmes d’enseignement, l’Université s’engage à adopter une perspective mondiale.

 

Le laboratoire Hanner est fier de ses recherches, de l’encadrement qu’elle offre à ses étudiants et étudiantes, ainsi que de ses efforts de formation de travailleurs et de travailleuses hautement qualifiés. L’application et le transfert des connaissances scientifiques par le biais de partenariats entre facultés et établissements, ainsi qu’avec les gouvernements, l’industrie et le milieu universitaire en général sont au coeur de ce travail.

 

 

À propos de la SGDN

 

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.


Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, et où la municipalité, les collectivités des Premières Nations, métisses et autres de la région travaillent toutes ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.