L'environnement et la sûreté

À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, nous reconnaissons que « L’eau, c’est la vie »

A tobacco offering

Nous sommes résolus à la SGDN à travailler avec les collectivités et avec les détenteurs du savoir autochtone en vue d’assurer la protection à long terme de nos précieuses ressources d’eau. (Offrande de tabac sur les rives du lac Huron. Photo gracieuseté de Jessica Perritt.)

March 22, 2023

Toronto, Ont.

By la SGDN

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A tobacco offering

Nous sommes résolus à la SGDN à travailler avec les collectivités et avec les détenteurs du savoir autochtone en vue d’assurer la protection à long terme de nos précieuses ressources d’eau. (Offrande de tabac sur les rives du lac Huron. Photo gracieuseté de Jessica Perritt.)

Nous avons tous une relation avec l’eau. Un des éléments fondamentaux du travail de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est le respect de la vie sous toutes ses formes, des générations futures et de la biosphère dans son ensemble. La compréhension de ce que représente l’eau, de sa qualité et de sa mémoire est essentielle au travail que nous menons avec les collectivités pour protéger l’eau que nous partageons.

En fait, l’objectif même du plan canadien est de protéger les personnes et l’environnement — y compris l’eau. Cet objectif est au coeur même de la construction proposée d’un dépôt géologique en profondeur pour le confinement et l’isolement à long terme sûrs du combustible nucléaire irradié canadien.

L’eau à la profondeur du dépôt, soit à plus de 500 mètres sous le sol sur lequel nous marchons, est appelée l’eau souterraine profonde. Elle est isolée des bassins hydrographiques et a été essentiellement déconnectée de l’eau que nous voyons et utilisons depuis des millions, voire des milliards d’années.

Suivez ce lien pour découvrir comment l’eau nous unit tous.

Les intendants de l’eau à la SGDN qui sont présentés dans la série de vidéos « Protégeons l’eau ensemble » sont des personnes que nous employons et avec lesquelles nous travaillons en partenariat et qui se consacrent à la protection de l’eau. Nous avons demandé à trois de ces personnes ce que l’eau signifie pour elles.

 

Intendant de l’eau : Bob Hanner

Bob Hanner est professeur au Département de biologie intégrative de l’Université de Guelph. « Pour moi, l’eau est synonyme de vie. L’émotion que l’eau évoque souvent chez moi est la tranquillité », sougline M. Hanner.

La SGDN et le laboratoire Hanner de l’Université de Guelph se sont associés dans le cadre d’un programme conjoint de recherche sur l’ADN environnemental (ADNe) pour comprendre l’état de la biodiversité autour des sites potentiels de dépôt. À ce jour, il s’agit du projet le plus ambitieux de ce type jamais entrepris et la recherche profitera à l’ensemble de la communauté scientifique mondiale.

Dans le cadre de ce programme, le laboratoire Hanner, en collaboration avec les scientifiques de l’environnement de la SGDN, recueille et analyse des échantillons d’eau afin de mieux connaître les espèces aquatiques des zones environnantes. L’analyse de l’ADN environnemental est une technologie non invasive qui permet de répertorier les espèces présentes en examinant les traces d’ADN naturellement laissées par les animaux. Les données recueillies étaieront le programme de surveillance environnementale de référence entrepris par la SGDN et permettront d’établir la situation actuelle des écosystèmes.

« Grâce aux conversations que nous avons eues avec les aînés autochtones dans le cadre de cette recherche, j’ai découvert de nouvelles façons de connaître et d’aborder l’environnement, de même que notre rôle d’intendants à son égard. Nous travaillons en vue d’aligner la science occidentale sur le savoir autochtone en acquérant une meilleure compréhension du territoire », indique M. Hanner.

 

Intendante de l’eau : Joanne Jacyk

Pour Joanne Jacyk, directrice de la sélection d’un site pour la région d’Ignace/Nord-Ouest et ancienne responsable des programmes environnementaux à la SGDN, l’eau est une question de connexions. « Dans ma vie personnelle, c’est l’endroit où je me réunis avec ma famille et où je me sens le plus centrée et équilibrée, et connectée à ce qui se passe autour de moi », nous dit Mme Jacyk.

« L’un des enseignements que m’ont transmis certains des aînés autochtones avec lesquels j’ai eu la chance de travailler est de penser aux sept générations qui nous suivront. Nous ne pouvons pas nous contenter d’examiner le passé et le présent. Nous devons aussi prendre en considération ces futures générations et réfléchir à la responsabilité que nous avons à leur égard, des personnes qui viendront après nous dans cette échelle de temps », ajoute Mme Jacyk.

Par le biais de nos programmes environnementaux, nous soutenons, notamment par des investissements, tout un ensemble de projets pour faire progresser notre compréhension de l’eau, contribuer à la conservation des espèces aquatiques et des habitats locaux, aider financièrement les personnes à améliorer leurs puits artésiens et participer aux efforts de conservation de l’eau et de préservation des berges.

L’objectif de ces travaux est également d’établir les conditions de référence autour des sites potentiels de dépôt et d’approfondir notre connaissance et notre compréhension de l’environnement local afin de nous assurer que nous sommes entièrement préparés à le protéger aujourd’hui et à long terme.

 

Intendante de l’eau : Diane Longboat, aînée

L’aînée Longboat est membre du clan de la Tortue et de la Nation mohawk du territoire des Six Nations de la rivière Grand ainsi que membre du Conseil des détenteurs du savoir autochtone. Pour elle, l’intendance de l’eau est une responsabilité et un devoir sacrés.

« L’eau, c’est la vie. L’absence d’eau, c’est la mort. Je suis si reconnaissante que nous ayons de l’eau, par l’intermédiaire de laquelle le Créateur nous démontre sa compassion et permet à toute vie de se poursuivre », a déclaré l’aînée Longboat. « L’eau a une mémoire. L’eau a un esprit. L’eau peut communiquer avec nous. »

Nous sommes résolus à travailler avec les collectivités, y compris les détenteurs du savoir autochtone, pour assurer la sûreté et la protection à long terme de nos précieuses ressources en eau.

À propos de la SGDN


La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.


Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, et où la municipalité, les collectivités des Premières Nations, métisses et autres de la région travaillent toutes ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.

la SGDN

La SGDN est une organisation à but non lucratif créée en 2002 par les producteurs canadiens d’électricité d’origine nucléaire conformément à la Loi sur les déchets de combustible nucléaire (LDCN).