Les activités de la Phase 1 ont principalement consisté en des études documentaires réalisées à partir d’informations déjà accessibles, dont beaucoup ont été réalisées parallèlement :

1. La SGDN et les autorités responsables de chaque collectivité ont convenu de la manière dont les travaux allaient être menés.

Les évaluations préliminaires ont exigé que nous travaillions en étroite collaboration avec chaque collectivité afin de favoriser l’apprentissage et la réflexion sur le projet et de veiller à ce que toutes les questions soient traitées. En collaboration avec le maire et le conseil municipal ou le chef et le conseil de la collectivité, nous sommes parvenus à des ententes sur la manière dont la première phase des travaux allait être menée. Il s’agissait notamment de déterminer :

• Les activités qui devaient être réalisées.
• La manière dont la collectivité et nous allions collaborer pour engager la participation des citoyens, des collectivités environnantes et des peuples autochtones.
• Le soutien (financement et ressources) qui serait fourni à la collectivité pour qu’elle puisse participer à titre de partenaire à ces travaux.

2. Des études scientifiques et techniques ont été effectuées afin d’examiner de manière plus approfondie l’aptitude potentielle de la géologie de chaque région.

L’évaluation de présélection menée à l’Étape 2 a permis d’identifier de vastes secteurs au sein de chaque collectivité qui pourraient convenir à la construction d’un dépôt géologique en profondeur. Au cours de la Phase 1 de l’Étape 3, notre personnel, avec l’aide de sous-traitants, a procédé à un examen technique et scientifique détaillé des informations disponibles afin d’affiner les résultats de l’évaluation de présélection. En appliquant des critères d’évaluation supplémentaires, de plus petits secteurs potentiels ont été identifiés.

Ce travail comprenait un examen et une interprétation détaillés des caractéristiques géoscientifiques de chaque région candidate, qui ont été complétés par des études précises, telles qu’un examen détaillé des informations géologiques disponibles, ainsi que par l’interprétation des levés géophysiques aériens disponibles et des études de linéaments (failles et fractures).

Les études réalisées au cours de cette phase de travail ont également pris en compte certaines caractéristiques et contraintes géoscientifiques importantes qui pourraient être utilisées pour réduire le bassin des régions à l’étude. Ces contraintes pouvaient comprendre, par exemple, les aires protégées, le contexte géologique ou la présence de ressources naturelles.

Outre les études scientifiques et techniques utilisées pour approfondir l’analyse de l’aptitude de la géologie dans chaque région, des études préliminaires ont été menées afin d’examiner les considérations liées à l’ingénierie, au transport, à l’environnement et la sûreté.

3. Les possibles effets du projet sur le bien-être à long terme de chaque collectivité ont été examinés de manière plus approfondie par le biais d’études documentaires et d’échanges avec les résidents.

Des membres du personnel de la SGDN, appuyés par des sous-traitants possédant une expertise dans le domaine, ont collaboré avec les comités de liaison communautaires et d’autres membres des collectivités afin de recueillir des renseignements sur les conditions environnementales, sociales, économiques et culturelles associées à chaque collectivité, ainsi que sur ses objectifs, ses problèmes et ses préoccupations. Ces informations ont servi de point de départ à des discussions qui ont été menées dans chaque collectivité afin d’étudier les effets potentiels du projet et les possibilités d’atteindre les objectifs de la collectivité. Elles nous ont également aidés à déterminer les plans à mettre en place pour que la réalisation du projet favorise le bien-être de la collectivité.

4. Les activités de concertation menées dans les collectivités ont permis aux résidents de participer aux évaluations et de se renseigner sur le projet. Les activités d’apprentissage se sont poursuivies et ont pris de l’ampleur dans chaque région.

Nous avons collaboré avec les comités de liaison communautaires et des experts de divers domaines afin de soutenir les activités d’apprentissage tenues dans les collectivités. Ces activités comprenaient les réunions des comités de liaison communautaires, des discussions avec des groupes prestataires de services, des journées portes ouvertes, la participation à des événements locaux et l’établissement d’un bureau En savoir plus au sein de la collectivité.

5. La SGDN et les collectivités ont fait le point sur les travaux réalisés jusqu’alors et sur les constats faits concernant l’aptitude potentielle de chaque région hôte potentielle.

Les informations recueillies au cours des activités décrites ci-dessus ont été résumées pour chaque collectivité afin de faciliter l’établissement d’un bilan. Les collectivités peu susceptibles de convenir au projet ont été éliminées du processus à ce stade.