Le plan canadien

Un partenariat conclu entre la SGDN et des éminents experts de l'Université de Floride permettra d’étayer le dossier de sûreté

Screenshot of meeting with the NWMO and the research team at the University of Florida

À partir du coin supérieur gauche : Chen You, doctorant, le professeur Mark Orazem, de l'Université de Floride, et Scott Briggs, ingénieur associé à la SGDN.

December 7, 2020

Toronto, Ont.

Screenshot of meeting with the NWMO and the research team at the University of Florida

À partir du coin supérieur gauche : Chen You, doctorant, le professeur Mark Orazem, de l'Université de Floride, et Scott Briggs, ingénieur associé à la SGDN.

La Société de gestion des déchets nucléaires s’est associée à une équipe de recherche de l'Université de Floride dirigée par un expert international de la modélisation de la corrosion.

La SGDN a financé un projet de recherche d’une durée de trois ans qui sera dirigé par l’éminent professeur Mark Orazem, lequel supervisera le travail du doctorant Chen You, du Département de génie chimique de l'Université de Floride. Le professeur Orazem est un spécialiste renommé de la modélisation de la corrosion. Il a précédemment travaillé pour le projet de dépôt géologique en profondeur de SKB, en Suède, ainsi que pour une multitude d’autres projets privés et publics.

« C’est un plaisir pour moi de collaborer avec la SGDN sur un projet aussi important que le plan canadien. Les dépôts géologiques en profondeur représentent la norme internationale pour le stockage à long terme sûr du combustible nucléaire irradié et la SGDN contribue à montrer la voie à suivre dans ce domaine », souligne M. Orazem. « Nos travaux aideront la SGDN à évaluer le degré de corrosion que pourrait subir son conteneur de combustible nucléaire irradié revêtu de cuivre. »

L’équipe à l'Université de Floride travaille à la mise au point d’un modèle qui permettra de déterminer comment le conteneur à revêtement de cuivre pourra résister à l’humidité présente dans l’environnement du dépôt. Bien qu’on ne s’attende pas à ce que de l’eau atteigne les conteneurs avant plusieurs milliers d’années, la modélisation aidera la SGDN à mieux comprendre le très long cycle de vie du dépôt.

« Les recherches de la SGDN ont déjà démontré que le système à barrières multiples du dépôt constitue une solution à long terme sûre pour le combustible nucléaire irradié. Les travaux effectués à l'Université de Floride par l’équipe du professeur Orazem étaieront plus amplement nos travaux d’évaluation de la sûreté et accroîtront notre confiance à l’égard de la capacité du conteneur à revêtement de cuivre à résister à tout contact avec l’humidité, même dans des centaines ou des milliers d’années », indique M. Scott Briggs, ingénieur associé à la SGDN. « Cette modélisation améliorera notre capacité à décrire l’intégrité à long terme du conteneur. »

La SGDN dépensera 300 000 $ sur trois ans pour soutenir cette recherche sur la corrosion.

Le conteneur est un des cinq éléments qui composent le système à barrières multiples conçu pour confiner le combustible nucléaire irradié et l’isoler de manière sûre des gens et de l’environnement pendant de nombreuses générations.

La SGDN a été chargée de mettre en œuvre un plan de gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien dans un dépôt géologique en profondeur qui permettra de protéger les gens et l’environnement pour les générations à venir.


À propos de la SGDN

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d’assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d’un dépôt géologique en profondeur, d’une manière qui protégera les gens et l’environnement pour les générations à venir.

Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d’ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d’un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l’Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l’Ontario.